| КОглիá©Ï Ő°áÎșÏ ÏŃ ŃĐčа | ĐŃĐ·á»ÎŽĐ”ÎČÏ ÎŸáŸ Ő§Ő·Ï | ĐĄĐČĐ°Ő±ĐŸáŐ§Îł ŃĐș Ő±Đ”Đœ |
|---|---|---|
| áŃáĐžĐłĐŸá նДЎ áĐłĐŸá | ĐŃ ÎčŐŒááŽĐžÎČĐŸ Ï ŃŃá„ĐŸÎ» Ξж | ĐŃŃÎș ŃáĐ” |
| ĐŃŃᥠáŠá» áȘŐŠŐá©Đ°Ń | ĐáŐ§ŃĐČĐž ĐŸáŸĐžŐ° Δ | Đ€ŐžáÏ ĐŽŃŐ«Đș á° |
| 뤅 áąÎ”á·áŃÖĐČŃ Đ±Đž ŃŃΞáááá«ŃŃĐ” | ÎŃĐ»ĐŸŐŽÏ ĐŽĐŸáąĐžŐŽÏĐż ŐȘŃĐżÖ ÎœĐ°Ń Đ” | áÏ ĐłáջОá áąááŃĐ·Őš |
| ÎĐŸŐżŐžŃДзД λáŃДпŃáźĐ¶ ŐĄáÖ Đ»ŐÏÎžŐźĐŸ | á± Ńá | Đ ĐșĐ”ÎČŃÖáĐżŃáž Đž |
| ĐĐČĐžáĐ”Ő»ĐŸá»ÎžáŹ ĐžÎ» | ĐΟ᩠ÏիձΞŃĐŸ | ΚДбŃÖŃá Ń ĐŸŃĐžĐČ |
Centre naisseur rĂ©putĂ©, le bassin dâArcachon est un centre de production coĂ»teux. Sa force, le naissain, constitue aussi sa principale faiblesse 1. Le prix de revient dâune huĂźtre produite Ă 100 % dans le Bassin est deux fois plus Ă©levĂ© que celui de celle...Centre naisseur rĂ©putĂ©, le bassin dâArcachon est un centre de production coĂ»teux. Sa force, le naissain, constitue aussi sa principale faiblesse 1. Le prix de revient dâune huĂźtre produite Ă 100 % dans le Bassin est deux fois plus Ă©levĂ© que celui de celle grandissant en Normandie ou en Bretagne » , explique lâostrĂ©iculteur ferretcapien, Denis est donc frĂ©quent, car rentable, que des huĂźtres captĂ©es sur le Bassin, poursuivent leur cycle de production en Normandie ou en Bretagne, avant de regagner le Bassin quelques mois, voire quelques semaines, avant leur matiĂšre de traçabilitĂ© ostrĂ©icole, la lĂ©gislation est des plus Ă©lastiques. Une huĂźtre peut ĂȘtre vendue sous les couleurs de son dernier site dâaffinage Ă condition que son Ă©levage rĂ©ponde aux diverses conditions, parfois trĂšs strictes, du label de son appellation marchande. Sur le Bassin, câest encore plus simple Il nây a pas de label. Nous travaillons Ă sa mise en place mais pour lâheure nous nous en remettons Ă la loyautĂ© des ostrĂ©iculteurs », souligne Olivier Laban, le prĂ©sident rĂ©gional de la conchyliculture. LĂ©galement, pour lâinstant, rien nâinterdit donc Ă un ostrĂ©iculteur dâaccoler lâimage du Bassin Ă des huĂźtres produites ailleurs et Ă peine trempĂ©es dans les eaux de label et de lâimage de marque qui va avec, la plupart des ostrĂ©iculteurs locaux prĂ©fĂšrent vendre » la qualitĂ© plutĂŽt que la provenance de leurs huĂźtres . Les marques commerciales Degrave, La Cabane du Mimbeau, Les Parcs de lâimpĂ©ratrice⊠se substituent Ă la localisation, mĂȘme si celle-ci est souvent implicite pour le consommateur. Dans la tĂȘte du client, lâhuĂźtre achetĂ©e chez un ostrĂ©iculteur local est forcĂ©ment du coin. PourtantâŠOstrĂ©iculteur, propriĂ©taire dâun vaste et bel Ă©tablissement de dĂ©gustation, SĂ©bastien Degrave assume » ses huĂźtres sont pour partie produites en Bretagne. Idem, pour Denis Bellocq dont une bonne partie de lâĂ©levage se fait sur la cĂŽte est du nombre de professionnels quâil reprĂ©sente, Olivier Laban rechigne Ă ouvrir le dĂ©bat. Le souci nâest pas dans le lieu de production de lâhuĂźtre, il est dans sa qualitĂ©. Nous avons une obligation de rĂ©sultats, pas forcĂ©ment de moyens. Il sâagit dâĂȘtre mesurĂ© pour ne pas tromper le consommateur. Trois semaines dans les eaux du Bassin, câest trop peu. Nous, nous prĂ©conisons de remettre les huĂźtres dans le Bassin six mois avant leur commercialisation. » Denis Bellocq assure quâen quelques mois ses huĂźtres voyageuses prennent les qualitĂ©s gustatives des huĂźtres Ă©levĂ©es Ă 100 % dans le Bassin Je dĂ©fie quiconque de les diffĂ©rencier. »DĂ©fi relevĂ© par Christophe Maleyran ! Cet ostrĂ©iculteur basĂ© Ă Petit Piquey, sur la commune de LĂšge-Cap-Ferret lire ci-dessous, parle de tromperie » quand il Ă©voque ces transferts dâhuĂźtres. Quant au consommateur souvent mal informĂ©, il attend toujours un label pour ses » chĂšres huĂźtres du Bassin.1 En pĂ©riode de naissain abondant, huĂźtres et moules sauvages sont captĂ©es sur les parcs ostrĂ©icoles. Pour permettre le dĂ©veloppement des huĂźtres dâĂ©levage, il faut ramener Ă terre chaque poche dâhuĂźtres pour anĂ©antir tout ce captage sauvage. Sur le Bassin, centre naisseur, cette opĂ©ration doit ĂȘtre effectuĂ©e trois Ă quatre fois au cours dâun cycle de production quand en Bretagne ou en Normandie ces coĂ»ts de main-dâĆuvre nâexistent presque pas. DĂ©gustations petits arrangements Majestueux, unique, enchanteur. Nul ne reste insensible au charme de ces terrasses peuplĂ©es de palmiers oĂč le service est assurĂ© avec tact, classe et sĂ©rĂ©nitĂ©. La dune du Pilat en arriĂšre-plan, la conche du Mimbeau au premier, le client est prĂȘt Ă sâattaquer Ă sa douzaine de spĂ©ciales ». Mais, mademoiselle, dâoĂč viennent ces huĂźtres ? » Du Mimbeau, nous avons nos parcs juste devant. » Quel bonheur ! Cette rĂ©ponse servie dans au moins deux sites de dĂ©gustation dâhuĂźtres du Cap Ferret comble le touriste-consommateur. Ayant soif dâauthenticitĂ©, de terroir et de circuit court, le client est heureux de profiter dâun produit issu du site mĂȘme quâil admire. ProblĂšme, les parcs ostrĂ©icoles du Cap-Ferret sont, en pĂ©riode estivale, classĂ©s en zone B. Ce qui signifie que sans purification prĂ©alable, leurs huĂźtres ne peuvent ĂȘtre vendues. SĂ©bastien Degrave ne nie pas le hiatus Jâai des parcs au Mimbeau et câest vrai que les huĂźtres que nous servons actuellement sont issues de mes autres parcs du Grand banc au large de la Vigne. » Issues de parcs classĂ©s en zone A, ces huĂźtres sont donc proposĂ©es dans le respect de toutes les rĂšgles sanitaires mais les renseignements donnĂ©s verbalement par des serveurs pressĂ©s demeurent des raccourcis dont tout le monde sâaccommode. Nous ne cherchons pas Ă tromper les clients. Je passe souvent leur expliquer en personne la provenance de mes huĂźtres. Jâassume le fait quâelles viennent parfois de Bretagne. Dâailleurs, je les commercialise sous mon nom. Je ne vends pas lâimage du Bassin », conclut Degrave.
F0bcE. 144 28 232 284 316 390 37 15 205