ImportĂ©sdu bassin de Marennes-OlĂ©ron, sur la cĂŽte atlantique française, les naissains viennent grandir dans les eaux gris perle de l'Equateur, Ă  30 degrĂ©s. Et d'aprĂšs John, le jeune bras droit du patron passionnĂ© d'ostrĂ©iculture, la chaleur n'est pas forcĂ©ment un handicap pour ces coquillages qui "s'adaptent bien". Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le long du Une petite histoire de l’huitre L’huitre que d’atouts nichĂ©s au sein de sa coquille ! C’est un bivalve, vraiment? L’huĂźtre est un mollusque bivalve appartenant Ă  la famille des ostrĂ©idĂ©s. Sa coquille est composĂ©e de 2 parties rattachĂ©es par un muscle. Si l’extĂ©rieur est feuilletĂ© d’écailles gris-vert, l’intĂ©rieur est recouvert de nacre blanche et mauve. Le mollusque repose dans la partie infĂ©rieure et concave de cet Ă©crin, attachĂ© par un pied ; sa chair luisante est teintĂ©e de blanc grisĂątre, virant au gris perle, au vert ou au beige. On la mange depuis si longtemps? Sous l’AntiquitĂ©, l’huĂźtre Ă©tait apprĂ©ciĂ©e et consommĂ©e en abondance par les Romains, les Celtes, ainsi que par les Grecs, qui se servaient de la partie plate de la coquille comme bulletin de vote. Ils y gravaient le nom de l’homme politique Ă  bannir de la citĂ© ; d’oĂč l’origine du mot ostracisme ». Plate ou creuse? Bretonne ou japonaise? À l’état sauvage en voie d’extinction, le mollusque hermaphrodite se fixe sur les rochers, sur les autres huĂźtres ou sur tout objet pouvant l’accueillir, formant ainsi des colonies. L’huĂźtre indigĂšne originelle est l’huĂźtre plate Ostrea edulis, mais sa production est devenue trĂšs marginale la belon, issue de Bretagne, est la plus apprĂ©ciĂ©e de cette famille. L’huĂźtre portugaise l’a supplantĂ©e en 1868 lors de son arrivĂ©e dans l’estuaire de la Gironde. Mais aprĂšs une Ă©pizootie dans les annĂ©es 1970, c’est l’huĂźtre japonaise qui fut importĂ©e et qui reprĂ©sente aujourd’hui la majeure partie de la production française d’huĂźtres creuses Crassostrea gigas. D’oĂč viennent leurs petits noms? La plupart des huĂźtres sont Ă©levĂ©es dans des parcs, nĂ©cessitant un important travail manuel mise en poches, retournement des poches, tri
. Les naissains ou larves provenant de bassins spĂ©cialisĂ©s Arcachon notamment, sont ensuite Ă©levĂ©s pendant 3 ans dans des bassins plus propices Ă  leur dĂ©veloppement. Ce sont ces bassins qui donneront leur nom aux huĂźtres Marennes-OlĂ©ron, de Normandie Ouest Cotentin, isigny, saint-vaast
, de Bretagne cancale, d’Arcachon, de VendĂ©e, de MĂ©diterranĂ©e Ă©tang de Thau, bouzigues, de Corse
 Faut-il vraiment la consommer les mois en R »? Il est de coutume de les dĂ©guster pendant les mois en r » -de septembre Ă  avril. Le reste de l’annĂ©e, elles sont dites laiteuses » ou grasses, car elles produisent de la laitance une semence blanchĂątre et crĂ©meuse qui fait grimacer bon nombre d’amateurs, prĂ©fĂ©rant les dĂ©guster en saison -pile au moment des fĂȘtes! C’est quoi l’huĂźtre triploĂŻde? Ou huĂźtre des 4 saisons ». C’est une variĂ©tĂ© d’huĂźtres qui a subi une manipulation chromosomique mais pas une modification, comme les OGM elle possĂšde 3 paires de chromosomes au lieu de 2. Elle a Ă©tĂ© obtenue en laboratoire par l’Ifremer afin de rĂ©pondre aux demandes estivales. StĂ©rile, l’huĂźtre triploĂŻde ne produit plus de laitance et comme elle ne s’épuise pas Ă  se reproduire, elle grossit et est commercialisĂ©e plus rapidement 2 ans, au lieu de 3 en moyenne. Certains ostrĂ©iculteurs traditionnels rĂ©sistent Ă  cette offensive triploĂŻde. Quel calibre d’huĂźtre choisir? Inversement proportionnel Ă  la taille, le calibre indique le poids moyen de l’huĂźtre n° 5 30 Ă  45 g, n° 4 46 Ă  65 g, n° 3 66 Ă  85 g, n° 2 86 Ă  110 g, n° 1 111 Ă  150 g, n° 0 + de 150 g, soit la taille d’un steak !. Les spĂ©ciales » sont plus charnues, les fines de claires » sont plus minces et souvent vertes, du fait de la prĂ©sence d’une algue dans les bassins claires oĂč elles sont affinĂ©es. Pourquoi son prix augmente-t-il rĂ©guliĂšrement? L’huĂźtre est Ă©troitement dĂ©pendante de la qualitĂ© de son Ă©cosystĂšme, soumis Ă  rude Ă©preuve pollutions d’origines diverses, rĂ©chauffement des eaux
. Depuis 1995, une Ă©pidĂ©mie frappe les huĂźtres juvĂ©niles jusqu’à 18 mois, provoquant une surmortalitĂ© qui met Ă  mal la filiĂšre ostrĂ©icole et provoque une hausse du prix des bourriches. Que m’apporte-t-elle ? L’huĂźtre est un aliment-santĂ© hors pair, contenant un taux record de nutriments protĂ©ines, sels minĂ©raux iode, zinc, sĂ©lĂ©nium, manganĂšse, 2 fois plus de fer que la viande, etc. Et tout cela pour un minimum de calories 2 Ă  3 % de matiĂšre grasse ! Les huĂźtres se conservent au frigo une semaine aprĂšs achat, bien serrĂ©es et coque en bas. Elles s’ouvrent au dernier moment une heure avant la consommation, avec un bon couteau et une main protĂ©gĂ©e! Il vaut mieux la manger
? Dans son plus simple appareil, c’est ce que vous diront les adeptes. Bien fraĂźche mais pas glacĂ©e. Pour les nĂ©ophytes, quelques artifices filet de citron, vinaigre Ă  l’échalote ou simple tour de moulin Ă  poivre permettent d’habituer le palais Ă  cette saveur maritime, qui se prĂȘte aussi Ă  de nombreuses recettes, crues ou cuites. Source Les huĂźtres CrĂ©nĂ©guy Depuis2008, la filiere ostreicole francaise doit faire face a des surmortalites exceptionnelles des naissains d’huitres creuses, Crassostrea gigas, (huitres de moins d’un an) comprises entre 60 et 90% dans tous les sites d’elevage. Des cas de . Depuis 2008, la filiere ostreicole francaise doit faire face a des surmortalites exceptionnelles des naissains d’huitres creuses, Crassostrea Un congrĂšs mondial rĂ©unit actuellement les ostrĂ©iculteurs Ă  Arcachon, autour d'une question sans vraie rĂ©ponse quel est le mal dont souffrent les huĂźtres ? Depuis maintenant 4 ans, des mortalitĂ©s inhabituelles surviennent partout, d'abord les naissains et aujourd'hui chez les adultes. Virus, bactĂ©ries, parasites, rĂ©chauffement des eaux de multiples explications sont huĂźtres creuses sont les plus vendues. Sont-elles en danger ? © JLG/Futura-Sciences Cela vous intĂ©ressera aussiEn 2008, les ostrĂ©iculteurs français ont sonnĂ© l'alerte leurs naissains les larves subissaient des mortalitĂ©s inhabituelles. Depuis, rien ne s'est arrangĂ©, avec des pertes chez les naissains qui se maintiennent Ă  un taux Ă©levĂ© et auxquelles s'ajoute maintenant une surmortalitĂ© chez l'adulte, l'huĂźtre atteignant sa taille commerciale en 2 ou 3 ans. C'est un congrĂšs mondial Oyster World Congress qui leur est actuellement consacrĂ© Ă  Arcachon, des ostrĂ©iculteurs du monde entier venant discuter de leurs s'est penchĂ© sur le problĂšme en mettant en place en 2009 un Observatoire national conchylicole ciblant l'huĂźtre creuse, Crassostrea gigas, la plus vendue. Ses rĂ©sultats donnent la mesure du phĂ©nomĂšne alors que les donnĂ©es historiques montrent qu'entre 1995 et 2007, les taux de mortalitĂ© [dans le naissain] sont restĂ©s stables au niveau national, et situĂ©s aux alentours de 15 % », sur les 14 sites suivis, la mortalitĂ© a brusquement augmentĂ© en 2008 pour atteindre 63 % au niveau national. En 2011, l'Ifremer observe des taux de mortalitĂ© finaux qui atteignent 73 % sur les naissains issus de captage et 43 % sur les naissains issus d'Ă©closerie » Les surmortalitĂ©s des naissains d'huĂźtres creuses Crassostrea gigas, Les rencontres de l’Ifremer, janvier 2012.SurmortalitĂ© des huĂźtres un virus sur le banc des accusĂ©sLes analyses effectuĂ©es dĂ©signent un serial killer le virus OsHV-1 Ostreid Herpes virus 1, sans danger pour l'Homme. Sa prĂ©sence est corrĂ©lĂ©e avec les mortalitĂ©s. Une forme particuliĂšre du virus, et jusque-lĂ  inconnue, baptisĂ©e ÎŒVar, est Ă  peu prĂšs systĂ©matiquement retrouvĂ©e dans les Ă©chantillons de populations ostrĂ©iculteurs accusent aussi les tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es. L'huĂźtre creuse, en effet, n'aime pas l'eau chaude et sa reproduction est liĂ©e Ă  la tempĂ©rature quand elle dĂ©passe 18 °C, ce mollusque bivalve comprend qu'il est temps de produire des gamĂštes. Les chercheurs ont comparĂ© les courbes de tempĂ©ratures observĂ©es Ă  celles des mortalitĂ©s et ce dans diffĂ©rentes rĂ©gions du littoral français. RĂ©sultat une corrĂ©lation dans le cas des abeilles, la cause des mortalitĂ©s d'huĂźtres creuses pourrait ĂȘtre multifactorielle. Pour l'instant, on ne fait que compter les huĂźtres qui meurent trop tĂŽt sans savoir ce qu'il faudrait faire...Les ostrĂ©iculteurs veulent nous rassurer et, en marge de ce congrĂšs mondial, promettent que les prix ne vont pas grimper prochainement donc pas pour les fĂȘtes de fin d'annĂ©e..., comme ce fut le cas en 2008. Mais les surmortalitĂ©s observĂ©es depuis peu chez les huĂźtres adultes vont Ă  coup sĂ»r aggraver les soucis des producteurs. C'est trĂšs inquiĂ©tant toutes les manipulations, comme les mises en bassin, s'accompagnent de mortalitĂ©s d'huĂźtres », explique Ă  l'AFP Jean-Charles Mauviot, directeur du comitĂ© rĂ©gional conchylicole CRC Arcachon-Aquitaine. Dans toutes les rĂ©gions de production, les tonnages produits sont Ă  la baisse. En Bretagne sud, par exemple, la production serait passĂ©e de tonnes en 2008 Ă  tonnes, d'aprĂšs HervĂ© Jenot, prĂ©sident du CRC de cette rĂ©gion qui s'exprimait devant le micro de l' congrĂšs mondial permettra donc de comparer les chiffres français avec ceux des autres pays producteurs et, peut-ĂȘtre, de mieux cerner le ou les coupables...IntĂ©ressĂ© par ce que vous venez de lire ? LesjuvĂ©niles (naissain) SchĂ©ma d'une filiĂšre d'Ă©levage d'huĂźtres perliĂšres ©Ifremer. AprĂšs 3 Ă  12 mois les huĂźtres mesurent environ 10 cm pour un poids de 120 g et sont prĂȘtes pour la greffe (photo ci-contre). AprĂšs la greffe, les nacres sont remises en Ă©levage sur filiĂšres pour la durĂ©e nĂ©cessaire Ă  la croissance de la perle, de l'ordre de 18 mois. La rĂ©glementation
Les huĂźtres font partie des fruits de mer les plus dĂ©licieux et les plus variĂ©s. Vous pouvez les manger crues, les garnir de crackers avec un peu de sauce piquante ou de sauce cocktail, ou les essayer cuites au four, grillĂ©es, frites ou grillĂ©es sur le gril. Quelle que soit la façon dont vous les prĂ©parez, ils sont toujours dĂ©licieux. Cependant, selon leur provenance, les huĂźtres peuvent avoir des saveurs diffĂ©rentes. Loch Ryan Le Loch Ryan est la seule pĂȘcherie d’huĂźtres en activitĂ© en Écosse et est gĂ©rĂ©e par la famille Wallace. Depuis qu’il a reçu une charte royale du roi Guillaume II en 1701, ce banc d’huĂźtres fournit des huĂźtres d’élevage et sauvages. Ces huĂźtres sont plates et rondes en apparence et possĂšdent une saveur Ă©picĂ©e durable, ce qui aurait incitĂ© Jules CĂ©sar Ă  les qualifier de “meilleures huĂźtres du monde” ! HuĂźtres de Sydney Rock L’Australie est cĂ©lĂšbre pour ses huĂźtres de Sydney Rock, principalement cultivĂ©es sur la cĂŽte est de la Nouvelle-Galles du Sud, dans la baie de Wingan et Ă  Shark Bay. Les huĂźtres de Sydney Rock sont douces et petites et sont connues pour leur douceur profonde, riche et durable. Ferme ostrĂ©icole de L’üle des pĂȘcheurs Cette ferme ostrĂ©icole situĂ©e Ă  New York fournit des huĂźtres de l’Atlantique. Elles ont des goĂ»ts uniques selon la saison de culture, mais elles ont toujours un fini propre, croustillant et brillant. La ferme cultive ses huĂźtres dans une eau dont la salinitĂ© est similaire Ă  celle de la mer, ce qui leur donne un goĂ»t minĂ©ral pĂ©tillant. Les huĂźtres Kelly Les huĂźtres de la RĂ©publique d’Irlande sont une raison plus que suffisante pour prendre des vacances afin de les dĂ©guster. Les huĂźtres font tellement partie de la culture culinaire de ce pays que les citoyens ont une saison consacrĂ©e aux huĂźtres avec des festivals glamour ! Les huitres Kelly, en particulier, est une entreprise familiale de la baie de Galway qui se targue de possĂ©der certaines des huĂźtres les plus savoureuses au monde. Delta de I’Ebre Catalogne Les huĂźtres de cette rĂ©gion proche de la frontiĂšre mĂ©diterranĂ©enne entre l’Espagne et la France possĂšdent une saveur unique due Ă  la combinaison de la fraĂźcheur de l’Èbre et de la salinitĂ© de la MĂ©diterranĂ©e. Delta de l’Èbre La Catalogne exporte 80 % de ses huĂźtres vers la France, oĂč elles sont redistribuĂ©es dans diffĂ©rentes parties du monde. Les huĂźtres sont des fruits de mer savoureux, de grande classe et de haute qualitĂ©, qui mĂ©ritent d’ĂȘtre inclus dans n’importe quelle cuisine. Nos service de Livraison plateaux huitres ouverte vous propose Ă©galement d’acheter des huĂźtres locales de qualitĂ© supĂ©rieure directement chez nous ! Achetez maintenant via notre boutique en ligne. Vous avez aimĂ© cet article ? Nous l’aimons si vous le partagez et consulter d’autres ici!
Del'Antiquité à nos jours, découvrez les origines de l'hußtre, l'évolution de son élevage et de sa consommation, avec un focus sur les différentes espÚces d'hußtres. La présentation de son anatomie et de son cycle de vie vous permettront aussi de discerner les différentes parties qui composent l'hußtre creuse. L'hußtre à travers l'histoire
La signature ocĂ©aniqueInscrivez vous Ă  la NewsletterLES PARCS DE LILIA Un Ă©quilibre unique Les huĂźtres Legris sont cultivĂ©es dans des parcs situĂ©s au milieu de l’archipel des Ăźles de Lilia, Ă  la sortie de l’Aber Wrac’h. Ce site exceptionnel bĂ©nĂ©ficie d’un Ă©quilibre unique entre la richesse en minĂ©raux des eaux apportĂ©es par la riviĂšre et la puretĂ© de l’eau du large qui vient brasser les parcs. Depuis la VendĂ©e ou la Charente, les huĂźtres arrivent sous forme de naissains trĂšs jeunes huĂźtres qui ne font encore que quelques millimĂštres. Elles sont mises dans des poches, puis placĂ©es sur des tables Ă  huĂźtres en mer. DĂ©butent alors les trois annĂ©es de culture qui leur permettront d’atteindre la taille consommable. LES HUITRES LEGRIS Un mĂ©lange de savoir-faire et de meroir Au bout de 3 Ă  5 ans, nos huĂźtres atteignent leur taille consommable avec un poids entre 70gr et 120gr. Elles sont alors calibrĂ©es, passĂ©es en bassins et emballĂ©es en bourriches tout prĂšs du phare de l’üle Vierge, pour ĂȘtre enfin distribuĂ©es sur la France. Les huĂźtres Legris sont alors le reflet du terroir de Lilia et du savoir-faire dont elles sont le fruit. Etant cultivĂ©es Ă  100% Ă  l’Aber Wrac’h depuis le naissain, nos huĂźtres se caractĂ©risent par leur goĂ»t iodĂ© avec des notes de chĂątaigne. La puretĂ© de l’eau et du milieu donne Ă  la chair un manteau au bord d’un noir profond alors que la nacre de la coquille est d’une blancheur Ă©clatante. Les 3 annĂ©es de travail auront quant Ă  elles permis de donner Ă  l’huĂźtre un taux de chair gĂ©nĂ©reux et Ă  la coquille sa forme bien rĂ©guliĂšre et profonde, ainsi que sa soliditĂ© et son Ă©tanchĂ©itĂ© permettant une conservation optimale en bourriches. OSTRÉICULTEUR Un mĂ©tier au plus prĂšs de la nature DĂšs le printemps, le phytoplancton se dĂ©veloppe grĂące Ă  la lumiĂšre et aux minĂ©raux apportĂ©s par la riviĂšre de l’Aber Wrac’h. L’huĂźtre dĂ©marre alors sa croissance en s’alimentant des micro-algues qu’elle rĂ©colte en filtrant l’eau de mer. A chaque grande marĂ©e basse, les parcs Ă  huĂźtres se dĂ©couvrent et commence alors le travail des ostrĂ©iculteurs qui secouent et retournent les poches. Les huĂźtres ainsi brassĂ©es gardent une forme Ă©quilibrĂ©e, la coquille se consolide et l’animal s’endurcit pour faire face aux conditions difficiles qu’il va la fin de l’automne, le temps se dĂ©grade rapidement et le site aux eaux turquoise se transforme en zone exposĂ©e aux forces du vent et de la houle. Les huĂźtres arrĂȘtent leur croissance et sont alors triĂ©es par tailles durant l’hiver avant de pouvoir reprendre leur croissance au printemps suivant. Cependant, les tempĂȘtes assaillant la cĂŽte bretonne viennent s’abattre sur Lilia et finissent bien souvent par retourner Ă  l’envers certains parcs Ă  huĂźtres, demandant un ultime effort pour permettre aux huĂźtres de survivre Ă  l’hiver. A la fin de l’hiver, les huĂźtres redĂ©marrent leur cycle de croissance et la culture se poursuit encore pendant deux DES ÎLES DE LILIA Un site exceptionnel Depuis 1845, les phares de l’üle Wrac’h et de l’üle Vierge guident les navigateurs au milieu des milliers d’ülots et rochers qui constituent l’entrĂ©e de l’Aber Wrac’h. En 1902, un nouveau phare est bĂąti sur l’üle Vierge pour prĂ©venir des dangers incessants créés par la houle, le vent et la marĂ©e. Le phare de l’üle Vierge devient alors l’édifice emblĂ©matique de la cĂŽte nord finistĂ©rienne avec une hauteur de 82 mĂštres et une portĂ©e de 52 km Ă  la ronde. Il devient le plus haut phare du monde en pierre de taille. C’est au cƓur de l’archipel des Ăźles de Lilia que sont cultivĂ©es les huĂźtres Legris. L’üle Wrac’h abrite la baie de Saint Cava oĂč sont installĂ©s les parcs qui bĂ©nĂ©ficient d’un Ă©quilibre exceptionnel entre la richesse des eaux de la riviĂšre et la puretĂ©de l’eau du large. A partir du naissain, 100% de l’élevage est rĂ©alisĂ© dans l’Aber Wrac’h. AprĂšs 3 Ă  5 annĂ©es de culture, nos huĂźtres sont emballĂ©es en bourriches tout prĂšs du phare de l’üle Vierge, pour ĂȘtre enfin distribuĂ©es sur la France. Les huĂźtres Legris se caractĂ©risent par une chair Ă©quilibrĂ©e, iodĂ©e et avec des notes de chĂątaigne. La coquille profonde, trĂšs solide et sa nacre d’une blancheur Ă©clatante sont le reflet du milieu exceptionnel dans lequel elles sont Ă©levĂ©es.
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LespalĂ©ontologues retrouvent des accumulations massives de coquilles d'ostrĂ©idĂ©s, trĂšs Ă©paisses (« intĂ©rieur » d'un banc ou rĂ©cif constituĂ© d'huĂźtres) ou en couches bidimensionnelles lorsqu'elles couvraient le sĂ©diment. Diverses espĂšces ont occupĂ© une large gamme de niches Ă©cologiques, avec des morphotypes adaptĂ©s Ă  diffĂ©rents substrats et Ă  des conditions 4,00 € HuĂźtres marchandes 1 Commentaire 122 vues totales, 4 aujourd'hui Traitement de votre demande, veuillez patienter .... HuĂźtres marchandes triplo Informations sur l’annonce Breuillet RĂ©gion conchylicoleBassin de Marennes-OlĂ©ronTĂ©lĂ©phone0626411246HuĂźtres marchandes triplo origine Bretagne sud Dispo de suite N° annonce 20862fb78a88efda Commentaires Partager Lavie est rythmĂ©e par les marĂ©es et le passage des bateaux qui vont et viennent sur le Delta de la Leyre, la riviĂšre qui se jette dans le Bassin d'Arcachon. Petit dĂ©tour par le port des Tuiles Plus en aval sur l'Eyre, un autre port, au milieu des roseliĂšres et des baccaris, oĂč l'on stockait autrefois les tuiles chaulĂ©es indispensables pour la collecte des naissains d'huĂźtres.

Centre naisseur rĂ©putĂ©, le bassin d’Arcachon est un centre de production coĂ»teux. Sa force, le naissain, constitue aussi sa principale faiblesse 1. Le prix de revient d’une huĂźtre produite Ă  100 % dans le Bassin est deux fois plus Ă©levĂ© que celui de celle...Centre naisseur rĂ©putĂ©, le bassin d’Arcachon est un centre de production coĂ»teux. Sa force, le naissain, constitue aussi sa principale faiblesse 1. Le prix de revient d’une huĂźtre produite Ă  100 % dans le Bassin est deux fois plus Ă©levĂ© que celui de celle grandissant en Normandie ou en Bretagne » , explique l’ostrĂ©iculteur ferretcapien, Denis est donc frĂ©quent, car rentable, que des huĂźtres captĂ©es sur le Bassin, poursuivent leur cycle de production en Normandie ou en Bretagne, avant de regagner le Bassin quelques mois, voire quelques semaines, avant leur matiĂšre de traçabilitĂ© ostrĂ©icole, la lĂ©gislation est des plus Ă©lastiques. Une huĂźtre peut ĂȘtre vendue sous les couleurs de son dernier site d’affinage Ă  condition que son Ă©levage rĂ©ponde aux diverses conditions, parfois trĂšs strictes, du label de son appellation marchande. Sur le Bassin, c’est encore plus simple Il n’y a pas de label. Nous travaillons Ă  sa mise en place mais pour l’heure nous nous en remettons Ă  la loyautĂ© des ostrĂ©iculteurs », souligne Olivier Laban, le prĂ©sident rĂ©gional de la conchyliculture. LĂ©galement, pour l’instant, rien n’interdit donc Ă  un ostrĂ©iculteur d’accoler l’image du Bassin Ă  des huĂźtres produites ailleurs et Ă  peine trempĂ©es dans les eaux de label et de l’image de marque qui va avec, la plupart des ostrĂ©iculteurs locaux prĂ©fĂšrent vendre » la qualitĂ© plutĂŽt que la provenance de leurs huĂźtres . Les marques commerciales Degrave, La Cabane du Mimbeau, Les Parcs de l’impĂ©ratrice
 se substituent Ă  la localisation, mĂȘme si celle-ci est souvent implicite pour le consommateur. Dans la tĂȘte du client, l’huĂźtre achetĂ©e chez un ostrĂ©iculteur local est forcĂ©ment du coin. Pourtant
OstrĂ©iculteur, propriĂ©taire d’un vaste et bel Ă©tablissement de dĂ©gustation, SĂ©bastien Degrave assume » ses huĂźtres sont pour partie produites en Bretagne. Idem, pour Denis Bellocq dont une bonne partie de l’élevage se fait sur la cĂŽte est du nombre de professionnels qu’il reprĂ©sente, Olivier Laban rechigne Ă  ouvrir le dĂ©bat. Le souci n’est pas dans le lieu de production de l’huĂźtre, il est dans sa qualitĂ©. Nous avons une obligation de rĂ©sultats, pas forcĂ©ment de moyens. Il s’agit d’ĂȘtre mesurĂ© pour ne pas tromper le consommateur. Trois semaines dans les eaux du Bassin, c’est trop peu. Nous, nous prĂ©conisons de remettre les huĂźtres dans le Bassin six mois avant leur commercialisation. » Denis Bellocq assure qu’en quelques mois ses huĂźtres voyageuses prennent les qualitĂ©s gustatives des huĂźtres Ă©levĂ©es Ă  100 % dans le Bassin Je dĂ©fie quiconque de les diffĂ©rencier. »DĂ©fi relevĂ© par Christophe Maleyran ! Cet ostrĂ©iculteur basĂ© Ă  Petit Piquey, sur la commune de LĂšge-Cap-Ferret lire ci-dessous, parle de tromperie » quand il Ă©voque ces transferts d’huĂźtres. Quant au consommateur souvent mal informĂ©, il attend toujours un label pour ses » chĂšres huĂźtres du Bassin.1 En pĂ©riode de naissain abondant, huĂźtres et moules sauvages sont captĂ©es sur les parcs ostrĂ©icoles. Pour permettre le dĂ©veloppement des huĂźtres d’élevage, il faut ramener Ă  terre chaque poche d’huĂźtres pour anĂ©antir tout ce captage sauvage. Sur le Bassin, centre naisseur, cette opĂ©ration doit ĂȘtre effectuĂ©e trois Ă  quatre fois au cours d’un cycle de production quand en Bretagne ou en Normandie ces coĂ»ts de main-d’Ɠuvre n’existent presque pas. DĂ©gustations petits arrangements Majestueux, unique, enchanteur. Nul ne reste insensible au charme de ces terrasses peuplĂ©es de palmiers oĂč le service est assurĂ© avec tact, classe et sĂ©rĂ©nitĂ©. La dune du Pilat en arriĂšre-plan, la conche du Mimbeau au premier, le client est prĂȘt Ă  s’attaquer Ă  sa douzaine de spĂ©ciales ». Mais, mademoiselle, d’oĂč viennent ces huĂźtres ? » Du Mimbeau, nous avons nos parcs juste devant. » Quel bonheur ! Cette rĂ©ponse servie dans au moins deux sites de dĂ©gustation d’huĂźtres du Cap Ferret comble le touriste-consommateur. Ayant soif d’authenticitĂ©, de terroir et de circuit court, le client est heureux de profiter d’un produit issu du site mĂȘme qu’il admire. ProblĂšme, les parcs ostrĂ©icoles du Cap-Ferret sont, en pĂ©riode estivale, classĂ©s en zone B. Ce qui signifie que sans purification prĂ©alable, leurs huĂźtres ne peuvent ĂȘtre vendues. SĂ©bastien Degrave ne nie pas le hiatus J’ai des parcs au Mimbeau et c’est vrai que les huĂźtres que nous servons actuellement sont issues de mes autres parcs du Grand banc au large de la Vigne. » Issues de parcs classĂ©s en zone A, ces huĂźtres sont donc proposĂ©es dans le respect de toutes les rĂšgles sanitaires mais les renseignements donnĂ©s verbalement par des serveurs pressĂ©s demeurent des raccourcis dont tout le monde s’accommode. Nous ne cherchons pas Ă  tromper les clients. Je passe souvent leur expliquer en personne la provenance de mes huĂźtres. J’assume le fait qu’elles viennent parfois de Bretagne. D’ailleurs, je les commercialise sous mon nom. Je ne vends pas l’image du Bassin », conclut Degrave.

F0bcE. 144 28 232 284 316 390 37 15 205

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