En1991, il a été décerné comme Meilleure performance instrumentale de jazz, soliste; De 1992 à 2008, il a été décerné comme Meilleur solo instrumental de jazz; Depuis 2009, il a été décerné comme Meilleur solo de jazz improvisé; Gagnants et nominés. Les gagnants en gras. 2021. Vainqueur à confirmer le 31 janvier 2021; Nominés:
DĂ©tailsParfait pour personnaliser votre ordinateur portable, vos cahiers, vos fenĂȘtres, en vinyle demi-dĂ©coupĂ© kiss-cut, facile Ă rĂ©sistant, y compris Ă l' bordure blanche de 3,2 mm entoure chaque des stickers peut varier selon le type de sticker pour improviser en solo de jazz PrĂ©sentation du cheval Appaloosa nĂ© pour improviser du jazz avec son sax alto2,06 $US1,55 $US dĂšs 4 achetĂ©es1,03 $US dĂšs 10 achetĂ©esLivraisonExpress 29 aoĂ»tStandard 29 aoĂ»tLes retours sont faciles et gratuitsL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos savoir plusĆuvres similairesDĂ©couvrez des Ćuvres similaires, créées par plus de 750 000 artistes pour tous les produitsTraduit par ImprimĂ© rien que pour vousVotre commande est imprimĂ©e Ă la demande, puis livrĂ©e chez vous, oĂč que vous savoir plusPaiement sĂ©curisĂ©Carte bancaire, PayPal, Sofort vous choisissez votre mode de savoir plusRetour gratuitL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos savoir plusService dĂ©diĂ©Une question ? Contactez-nous ! Nous sommes joignables du lundi au vendredi, de 8 h Ă 19 votre questionImprimĂ© rien que pour vousVotre commande est imprimĂ©e Ă la demande, puis livrĂ©e chez vous, oĂč que vous sĂ©curisĂ©Carte bancaire, PayPal, Sofort vous choisissez votre mode de gratuitL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos dĂ©diĂ©Une question ? Contactez-nous ! Nous sommes joignables du lundi au vendredi, de 8 h Ă 19 3! Contenu inappropriĂ© /Violation de droits d'auteur
Sedit pour un solo improvisĂ© en Jazz : Chorus DĂšs que vous aurez terminĂ© cette Ă©tape, vous pourrez rejoindre le Groupe 113 de Transports. Donne une note Ă ce jeu (de 1 Ă 5 Manettes). 5 Ă©tant la meilleure note. Sylvain Luc Ă Coutances 2018 c GĂ©rard Boisnel - Vous avez souvent Ă©tĂ© perçu au travers de vos talents techniques de guitariste. On a souvent vantĂ© votre vĂ©locitĂ©. Peut-ĂȘtre est-ce dâailleurs fortement liĂ© Ă lâunivers guitaristique ? Je pense notamment Ă ces grandes figures de la guitare ou encore Ă la notion de guitar hero ». Cette maniĂšre de voir nâest-elle pas rĂ©ductrice ? Jâai envie de dire que la trajectoire dâun instrumentiste câest de se bonifier en tant que musicien. Ăa passe par un certain travail, par de la technique ou plutĂŽt par de la maĂźtrise technique. Mais câest un outil. LâidĂ©e est dâĂȘtre le plus possible ancrĂ© dans la musique, de procurer des Ă©motions. Câest la seule chose qui mâintĂ©resse. Je ne souhaite pas sidĂ©rer les gens. Une partie du public peut ĂȘtre sidĂ©rĂ©e par une prouesse technique, par de la fulgurance, câest vrai. Dans les annĂ©es 1970-1980, il y avait cette tendance Ă jouer trĂšs vite. Ăa a peut-ĂȘtre perdurĂ© sous certains aspects. Mais, pour ma part, je ne cherche pas Ă ĂȘtre spectaculaire. Jâaime que la musique explose, explore ou prenne son temps. - Vous donnez lâimpression de privilĂ©gier les petites » formations. On vous a beaucoup croisĂ© en duo, que ce soit avec BirĂ©li LagrĂšne, Richard Galliano pour ne citer que ceux-ci, ou en trio. Est-ce que ça relĂšve du hasard ou effectivement prĂ©fĂ©rez-vous ces formules ? Jâai jouĂ© et je joue dans des formations plus grandes. Par exemple jâai un quintet avec Keyvan et Bijan Chemirani, Lionel Suarez et StĂ©phane Belmondo. Mais câest vrai que je prĂ©fĂšre privilĂ©gier les petites formations, le solo, le duo ou le trio. Câest plus facile de se parler, dâĂ©changer entre musiciens. Quand on Ă©largit le groupe, la musique est souvent plus Ă©crite et comme je nâaime pas faire deux fois la mĂȘme chose, ça doit expliquer cette prĂ©fĂ©rence pour les formats plus petits. quand on improvise, on se raconte, on dit qui on est - Votre jeu est riche dâimprovisations. Mais Ă vous Ă©couter jouer on a le sentiment quâil y a autant de maniĂšres dâimproviser quâil y a de partenaires. Les longs dĂ©veloppements Ă partir de thĂšmes populaires que vous proposez avec BirĂ©li LagrĂšne, par exemple, ne ressemblent pas aux improvisations que vous pouvez mener avec MĂ©dĂ©ric Collignon ou avec Sly Johnson. On ne dit pas toujours assez Ă quel point un musicien doit sâadapter pour que la musique ait un sens. Car quand on improvise, on se raconte, on dit qui on est. Quand jâimprovise jâexprime qui je suis et comment je suis, jâexprime mĂȘme mes doutes. Et, sauf si on est en solo, on improvise avec quelquâun dâautre. Avec mon Ă©pouse Marylise Florid, on a un duo autour de la musique classique sur laquelle jâimprovise. Câest un langage. Avec BirĂ©li, avec Bernard Lubat, avec MĂ©dĂ©ric ce sont autant dâautres langages. - DiffĂ©rents langages et diffĂ©rents genres Ă©galement. Vous pouvez aller du cĂŽtĂ© du jazz bien sĂ»r mais aussi de la chanson, et pas seulement. Je crois ĂȘtre trĂšs Ă©clectique et tous ces styles me nourrissent beaucoup. Certains musiciens se cantonnent Ă un genre. Pourquoi pas ? Moi, je serais malheureux. Câest trĂšs certainement ma formation. Jâai jouĂ© du rock, du jazz expĂ©rimental, de la musique traditionnelle basque. Jâai fait beaucoup de studio aussi. Or, quand on fait du studio, il faut pouvoir jouer dans diffĂ©rents styles et diffĂ©rentes guitares. Car il nây a pas une guitare mais des guitares et le timbre de chacune dâentre elles nous dirige vers tel ou tel genre de musique. JâĂ©coute beaucoup de musiques aussi et tout ça me nourrit Ă©galement. - Vous donnez souvent lâimpression de donner des touches dâhumour dans votre jeu. Je pense par exemple au duo avec BirĂ©li LagrĂšne. Sâamuser fait-il partie de la scĂšne ? Vous avez totalement raison. Je crois que jâaime bien dĂ©passionner la forme classique dâun concert. Jâaime bien que mes notes fassent rĂ©agir et jâaime bien rĂ©agir aux notes des autres. Il y a un cĂŽtĂ© quâon pourrait qualifier de facĂ©tieux. Il y a aussi lâidĂ©e dâaller chercher quelque chose. Jâai envie de dire quâon peut sĂ©rieusement rigoler. De plus, jâai un peu de mal avec lâimage du musicien de jazz maudit. Lâhumour permet au musicien de se dĂ©tendre. Et au public aussi. Sylvain Luc Ă Orthez en 2010 c Pierre Vignacq - A lâoccasion dâune carte blanche au festival dâAnglet en 2018, vous aviez dit ĂȘtre comme Ă la maison. Je comprends que ça faisait rĂ©fĂ©rence au Pays basque. Mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, vous semblez trĂšs dĂ©contractĂ© sur scĂšne. Juste avant de monter sur scĂšne, jâai un peu dâadrĂ©naline. Une fois que la musique commence, le stress disparaĂźt. Câest la premiĂšre note qui est la plus difficile. A Anglet justement, je me souviens quâil y a eu Ă un moment un problĂšme avec la guitare Ă©lectrique. Dans des situations comme celle-la, il faut pouvoir rĂ©agir, sinon on panique. La dĂ©contraction doit assurĂ©ment aider. Jâai donc pris la guitare acoustique et on a jouĂ© sans retour. - Je crois que lâensemble des morceaux du trio Sud est constituĂ© dâimprovisations. Est-ce Ă dire quâon entre en studio sans partitions, sans motifs mĂ©lodiques et quâon se lance comme ça ? Comment est-ce que ça marche dans le cas de ce trio ? Les premiers concerts ont Ă©tĂ© faits comme ça. Jâenvoyais les choses et on regardait comment ça rĂ©agissait. Dâailleurs câest ça qui est intĂ©ressant, surtout avec AndrĂ© Ceccarelli et Jean-Marc Jafet. Sud, câest vĂ©ritablement trois individualitĂ©s. On se connaissait trĂšs bien et on se connaĂźt toujours trĂšs bien. Quand on joue ensemble, on voit oĂč ça mĂšne. On se repose quelquefois sur des thĂšmes. Quelquefois encore, les thĂšmes ont Ă©tĂ© improvisĂ©s sur place. Pour les albums, câĂ©tait un peu diffĂ©rent en revanche. La peinture, la poĂ©sie, les paysages, il ne faut pas oublier dâaller voir ailleurs - Jâimagine quâon nâest pas guitariste sans sâinscrire dans la grande histoire de la guitare, au-delĂ du jazz mĂȘme. Alors la rĂ©ponse est trĂšs certainement impossible mais, tout de mĂȘme, quels sont les guitaristes qui ont contribuĂ© Ă façonner votre style ? Il y en a tellement. Je dirais Baden Powell. Je dirais aussi les guitaristes des annĂ©es 1970 et 1980. John McLaughlin, John Scofield, AndrĂ©s Segovia Ă©galement dans un registre de musique classique, Jeff Beck. Joe Pass aussi. Câest dâailleurs le premier trio que jâai entendu un album que mâavait donnĂ© lâaccordĂ©oniste JoĂ« Rossi. Pat Metheny, Jim Hall. Il y en a plein, plein, plein. La jeune gĂ©nĂ©ration Ă©galement compte beaucoup pour moi, des guitaristes comme Julian Lage ou Nelson Veras par exemple. En tant que guitariste jâai voulu sonner ailleurs. Lâinfluence de mon frĂšre accordĂ©oniste, GĂ©rard, y a trĂšs certainement contribuĂ©. Jâai donc une approche de clavier. Jâai Ă©coutĂ© beaucoup de pianistes, dâorchestres. En fait câest bien plus large que les seuls guitaristes. Jâai beaucoup Ă©coutĂ© de soufflants aussi. Ce sont toutes ces voix diffĂ©rentes qui mâont influencĂ©. Il y a aussi lâomniprĂ©sence du rythme dans la musique. Je suis passionnĂ© par les batteurs et les percussionnistes. Je me demande souvent comment ils font ceci ou cela. Jâaime aussi voir comment les autres instruments fonctionnent - Je crois dâailleurs que vous jouez Ă©galement de la basse Le fait que je sois bassiste change mon angle. Je comprends dâautres rĂŽles, dâautres points de vue. Sans compter que câest jubilatoire de jouer de la basse. Dâailleurs Jaco Pastorius fait partie lui aussi de mes nombreuses influences. En revanche, contrairement Ă BirĂ©li, jâai dĂ©couvert Django et son gĂ©nie sur le tard. Je dirais trĂšs volontiers que je me nourris dâautres arts. La peinture, la poĂ©sie, les paysages, il ne faut pas oublier dâaller voir ailleurs. g4fs. 198 181 75 331 364 42 127 264 360