Afficheset maquettes 3D sur la ville du futur 12 fĂ©vrier 2018 clg-emile-roux Travaux d’élĂšves de 6°1/2/4 de Mme Boucly exposĂ©s au CDI et pour lesquels un vote a lieu, ouvert Ă  des conceptions innovantes face aux enjeux La ville du futur fait rĂȘver. D’ici Ă  une trentaine d’annĂ©es, comment vivrons-nous ? Les espaces urbains auront-ils rĂ©ussi Ă  muter pour atteindre une alchimie parfaite avec l’environnement, les villes seront-elles plus rĂ©silientes ? Les politiques urbaines intĂšgreront-elles des dimensions sociale et environnementale en constante Ă©volution ? Autant de questions dont la rĂ©ponse nous parviendra certainement avec le temps, mais auxquelles nous pouvons nous essayer Ă  rĂ©pondre dĂšs maintenant. Nombreux sont les architectes et les urbanistes imaginant d’ailleurs dĂ©jĂ  la ville du futur 2050. Quelques architectes visionnaires sur la ville du futur 2050 Vincent Callebaut En matiĂšre de ville du futur, l’architecte Vincent Callebaut tire constamment son Ă©pingle du jeu, notamment du fait de la multiplicitĂ© de ses projets d’envergure. Une exposition “Villes 2050” a mĂȘme Ă©tĂ© tenue en 2018 au parc du Futuroscope pour prĂ©senter 19 des projets dudit architecte sur 50 dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©s ou en cours, environ. Parmi les projets architecturaux de Vincent Callebaut La Tao Zhu Yin Yuan, une tour Ă  usage d’habitation principalement et occupant environ 50 000 mĂštres carrĂ©s. Sa structure bioclimatique et sa consommation 2 fois moins Ă©levĂ©e que les autres projets de ce type reprĂ©sentent ses particularitĂ©s, une bonne idĂ©e de ce Ă  quoi pourraient ressembler les nouvelles constructions dans la ville du futur 2050. The Gate, au Caire. Ici, 1 000 appartements, commerces et bureaux sur plus de 450 000 mÂČ de superficie ainsi que de multiples panneaux solaires et une facture Ă©nergĂ©tique diminuĂ©e de 40 % par rapport Ă  ses homologues. La Rainbow Tree ou “arbre arc-en-ciel » aux Philippines. Sur 32 Ă©tages, cette tour modulaire en bois massif est composĂ©e de plus de 30 000 plantes, un vĂ©ritable puits de carbone pour un bĂątiment Ă  empreinte environnementale positive. Paris en 2050, par Vincent Callebaut A l’image des autres projets de Vincent Callebaut, le projet Paris Smart City 2050 se veut une version plus intelligente et plus verte de la capitale, notamment par la conception de 8 prototypes de tours Ă©conomes en Ă©nergie et bioclimatiques. On parle bien Ă©videmment de tours dĂ©polluantes et solaires permettant de lutter durablement contre le phĂ©nomĂšne d’ilots de chaleur star propose la crĂ©ation de corridors Ă©cologiques, de façades Ă  base d’algues vertes pour permettre de capter le CO2 de l’air ambiant et de le stocker, de parcs verticaux, de tours maraĂźchĂšres et de balcons potagers, de ponts paysages alimentĂ©s par des Ă©oliennes et des hydroliennes
 Est prĂ©vue avec ce projet une rĂ©duction de 75 % des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre de la capitale. Un Paris 2050 qui fait indĂ©niablement rĂȘver, tant par son caractĂšre architectural que par son potentiel bioclimatique. Norman Foster Cet architecte de renom se distingue notamment par ses conceptions Ă©tonnantes associant Ă  la perfection innovation et dimension Ă©cologique. Il est considĂ©rĂ© comme certains comme un prĂ©curseur en matiĂšre d’architecture high-tech et a d’ailleurs reçu pour ses projets plus de 300 prix et rĂ©compenses. Pour lui comme pour les autres architectes urbanistes, la ville de demain se pense aujourd’hui, avec notamment Apple Park Cupertino, siĂšge social de la cĂ©lĂšbre marque, L’HĂŽtel de ville de Londres, Hearst tower New-York, premier building Ă©cologique, partant de l’extension d’un bĂątiment historique existant. Soulignons qu’une grande partie de ce bĂątiment provient de sources recyclables. Des modĂšles durables dĂ©jĂ  implantĂ©s dans nos villes Des airs de 2050 se perçoivent dĂ©jĂ  aujourd’hui, dans quelques villes un peu partout dans le monde. Europe du Nord, Asie
 En CorĂ©e du Sud dans la ville durable de Songdo, on compte dĂ©jĂ  40 % d’espaces verts et quasiment aucune voiture. Hong-Kong compte quant Ă  elle de plus en plus d’ilots urbains autosuffisants en Ă©nergie et l’agriculture urbaine y tient Ă©galement une place travers le monde, les rĂ©seaux de transports en commun s’étoffent et Ă©voluent vers une Ă©nergie verte. Des systĂšmes de gestion des dĂ©chets souterrains performants apparaissent. Et que dire des innovations constatĂ©es en matiĂšre d’habitat Ă©cologique et d’intelligence urbaine ? Tout cela fera sans conteste partie de la ville du futur. Pour 2050, il s’agira de faire Ă©voluer les modĂšles durables d’écoquartiers Ă  l’échelle de la ville, pour crĂ©er un Ă©cosystĂšme urbain global autosuffisant. La vie en 2050 En France et Ă  l'Ă©tranger, des objectifs clairs Penser la ville du futur 2050 ne rĂ©pond pas tant Ă  un besoin sociĂ©tal ou architectural mais plutĂŽt bel et bien Ă  un enjeu climatique fort. La crise environnementale actuelle nous amĂšne tous Ă  repenser nos modes de consommation mais Ă©galement la façon dont nous nous dĂ©plaçons et dont interagissons au sein des espaces urbains. Ceux-ci doivent donc se rĂ©inventer. D’ores et dĂ©jĂ , les multiples sommets Ă  vocation environnementale ont fait Ă©merger des objectifs clairs pour 2050 et notamment, celui de la neutralitĂ© carbone pour la France. Quelques enjeux de la ville du futur 2050 L’un des enjeux principaux des villes actuelles et futures sera de refroidir les espaces urbains pour une meilleure qualitĂ© environnementale notamment. Il s’agit de remplacer les Ăźlots de chaleur par des ilots de verdure, une verdure qui s’invite en ville Ă©galement pour des raisons liĂ©es Ă  la crise environnementale actuelle et qui n’a pas seulement vocation Ă  la dĂ©polluer mais aussi Ă  permettre Ă  la ville de cultiver des denrĂ©es. Les fermes verticales sont d’ailleurs communes Ă  tous les projets urbains futuristes pour mobilitĂ© verte permettra Ă©galement de refroidir les villes du futur en Ă©vitant de rejeter des gaz Ă  effet de serre dans l’atmosphĂšre. En France, le secteur des transports est responsable de 31 % des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre du quant Ă  lui, se voudra bioclimatique et connectĂ© pour des dĂ©penses Ă©nergĂ©tiques minimes voire nulles.

ilexiste des maniĂšres variĂ©es d’habiter, en rĂ©sidant, travaillant, se dĂ©plaçant, de cohabiter avec des populations diverses au sein des mĂ©tropoles. on peut imaginer d’autres maniĂšres d’habiter dans une perspective de dĂ©veloppement durable. Supports: corpus documentaire variĂ© + manuel Nathan. Temps: de 3 Ă  5 heures.

A l’occasion du 114Ăšme CongrĂšs des Notaires de France Demain le territoire », le notariat alimente le dĂ©bat sur la ville de demain. Que peut le notariat pour tendre vers cette ville idĂ©ale, lieu de cohĂ©sion sociale ? Comment faire face Ă  un foncier limitĂ© tout en assurant la mixitĂ© sociale ?La ville du futur dessinĂ©e par ses habitantsLa ville du futur
 Comment l’imaginer ? La rĂ©flexion des notaires est conduite autour de l’article L 101-2 du Code de l’urbanisme et nourrie des retours de leurs clients, d’architectes, d’urbanistes, d’élus et des citoyens
 Quels sont les besoins des occupants et utilisateurs de la ville de demain en matiĂšre de santĂ©, transports, politique du logement, attractivitĂ©, commerce, numĂ©rique, formation, qualitĂ© de l’air, loisirs, sĂ©curité  La premiĂšre conclusion de cette Ă©tude, c’est que nous ne crĂ©erons pas la ville si ses habitants ne sont pas acteurs de ces ville compacte et si l’avenir Ă©tait la verticalitĂ© ?Alors que 95% de la population française vit sous l’influence de la ville et que les 15 plus grandes aires urbaines de France gĂ©nĂšrent les trois quarts de la croissance, il faut pouvoir exploiter les ressources du territoire urbain pour faire face au besoin de crĂšche au rez-de-chaussĂ©e, un bureau au 3e, des appartements ici et lĂ , un toit vĂ©gĂ©talisĂ© transformĂ© en potager partagĂ©, une surĂ©lĂ©vation en bois
 La multifonctionnalitĂ©, c’est la fin des transports polluants et des heures gaspillĂ©es, c’est le co-coworking, coliving et le partage d’occupation
 La ville de demain prend de la ville du futur, ville intelligente Smart city »Ce concept d’origine anglo-saxonne n’est pas nouveau. Les pionniĂšres dans le domaine sont les mĂ©galopoles d’Asie, comme Hong Kong ou Singapour. Depuis la fin du 20e siĂšcle, les technologies avancĂ©es et les services de pointe sont les activitĂ©s dominantes de Singapour, ville audacieuse et futuriste. Cela s’illustre notamment par l’implantation Ă  travers toute la ville d’arbres artificiels hauts de 50 mĂštres. Ces arbres sont Ă©quipĂ©s de modĂ©rateurs de tempĂ©rature. Ils Ă©clairent, rĂ©coltent l’eau de pluie, collectent des ordures Ă  l’aide de capteurs. Open data et bĂątiments intelligents la smart city fait Ă©merger les besoins et leur rĂ©solution en tenant compte de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et du bien-ĂȘtre des habitants. Devenant attractive, elle crĂ©e des richesses, de l’emploi et du partage via l’optimisation des coĂ»ts, de l’organisation et de l’espace. La ville du futur, une ville Ă©tendue la solution contre l’exode ruralEn 2050, entre 70% et 80% de la population mondiale vivra en zone urbaine. La France n’échappera pas Ă  ce phĂ©nomĂšne. L’exode rural a entraĂźnĂ© un dĂ©veloppement exponentiel des territoires urbains. Inversement, l’équivalent d’un dĂ©partement français de terres agricoles disparaĂźt tous les sept ans. Ce phĂ©nomĂšne engendre un dĂ©clin de l’attractivitĂ© des territoires ruraux corrĂ©latif Ă  l’étalement des prĂ©servation des territoires naturels passe par la sanctuarisation de certaines zones. Il convient Ă©galement de simplifier les rĂšgles de densification des lotissements. La revitalisation des bourgs dans le cadre d’un amĂ©nagement commercial cohĂ©rent est aussi un enjeu majeur. Compte tenu de leur situation gĂ©ographique ou de leur passĂ© historique, certaines villes doivent faire face Ă  l’augmentation massive de leur population Ă  certains moments de l’ peut faire le notariat pour tendre vers cette ville idĂ©ale ?Favoriser la multiplicitĂ© des usages dans un mĂȘme immeuble commercial, habitation, Ă©nergie, agriculture
 ;Simplifier et adapter les baux ;Faciliter l’accĂšs Ă  la propriĂ©tĂ© ;Adapter la rĂ©glementation existante aux nouveaux usages coworking, coliving
 ;Source
LogicielWindows. Le logiciel Loto, destine aux associations, permet de jouer des cartons de Loto a la place de leurs dĂ©tenteurs. []Le nombre de cartons n'est pas limitĂ©. Vous pouvez saisir les cartons Ă  jouer, mais aussi les gĂ©nĂ©rer automatiquement sans aucun doublons. Vous pouvez indiquer le dĂ©tenteur des cartons. Expositions Neuf expositions au cƓur de l’évĂ©nement, pensĂ©es autour du lien entre terre et villes, ont rythmĂ© la Bap! 2022. Parmi les sujets dĂ©couverts un nouveau regard sur les sols et les ressources du terroir, de nouvelles pratiques pour une architecture et des paysages plus rĂ©silients. Exposition ÉlĂ©ment terre » Une comprĂ©hension nouvelle, sensible, des sols que nous façonnons et qui façonnent nos vies, nos villes, nos paysages. L’exposition ÉlĂ©ment terre » prĂ©sentait une maquette vivante et grand format de la rĂ©gion Île-de-France, fabriquĂ©e en terres franciliennes. À sa surface, poussaient des algues, des mousses et des lichens figurant nos forĂȘts, jardins et zones urbanisĂ©es. Une longue coupe gĂ©ologique du bassin parisien dĂ©voilait ce qui se passe sous nos pieds, accompagnĂ©e d’une carte expĂ©rimentale et dĂ©tonante rĂ©alisĂ©e par la SociĂ©tĂ© d’objets cartographiques. L’exposition donnait Ă  voir des Ă©chelles inusitĂ©es et des ressources invisibilisĂ©es sous des formats spectaculaires et poĂ©tiques, sensibles et scientifiques. Exposition portĂ©e par L’Institut Paris Region Nous avons grandement besoin d’opĂ©rations de re-sensibilisation, de rĂ©-imagination, de repeuplement de l’imagination », Ă©crit la philosophe Isabelle Stengers dans l’ouvrage Un sol commun, paru en 2019. L’exposition ÉlĂ©ment terre » entend rĂ©pondre Ă  cet appel. Elle rĂ©vĂ©lera les liens qui unissent le socle gĂ©ographique francilien, l’usage des sols et l’utilisation des terres pour mieux comprendre comment nous nous ancrons sur ce territoire. Les matĂ©riaux gĂ©ologiques ont modelĂ© les vallĂ©es et les paysages oĂč les implantations humaines se sont dĂ©ployĂ©es. Les qualitĂ©s des sols ont permis le dĂ©veloppement de certaines cultures, forĂȘts, architectures vernaculaires
 Ce socle constitue notre assise au quotidien. Mieux le comprendre permettra de mieux l’habiter et vivre avec lui. CĂ©cile Diguet Directrice du dĂ©partement Urbanisme, AmĂ©nagement et Territoires de l’Institut Paris Region, commissaire de l’exposition Exposition Visible, invisible » L’invention de nouveaux terroirs par une approche matĂ©rielle et Ă©nergĂ©tique des milieux. Face Ă  l’urgence Ă©cologique, de nouvelles approches de l’architecture sont en train d’émerger, considĂ©rant plus que jamais les ressources physiques comme point de dĂ©part de la conception spatiale. La biennale a proposĂ© un espace de dĂ©couvertes, d’échanges et de partage autour des mĂ©canismes de transformation du terroir, des matiĂšres et des Ă©nergies, visibles et invisibles, dans l’acte de bĂątir. DĂ©ployĂ©e Ă  travers l’école d’architecture et dans le site exceptionnel de la Petite Ecurie, l’exposition se structurait en trois temps une monumenta » des ressources matĂ©rielles et Ă©nergĂ©tiques constituant le terroir de ces inventions pierre, terre, bois, eau, soleil, vent
 ; un tĂ©moignage des pratiques ambitieuses Ă  l’Ɠuvre en Île-de-France et ailleurs ; une plateforme de partage et d’expĂ©rimentations pour poursuivre ensemble ces recherches. Exposition portĂ©e par l’Ecole nationale supĂ©rieure d’Architecture de Versailles La cabane ou le feu ? ». En 1969, le critique Reyner Banham dĂ©finit l’architecture comme une stratĂ©gie double liĂ©e Ă  un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui arriverait au soir dans un campement bien approvisionnĂ© en bois ». Pour satisfaire Ă  sa condition homĂ©otherme face Ă  la nuit, le potentiel de ce bois peut ĂȘtre exploitĂ© selon deux mĂ©thodes construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution Ă©nergĂ©tique. Un demi-siĂšcle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, nous vous proposons d’explorer cette redĂ©couverte de la rationalitĂ© matĂ©rielle et Ă©nergĂ©tique par les architectes pour inventer les formes adaptĂ©es de nos lieux de vie. A votre tour aussi de contribuer Ă  l’invention des esthĂ©tiques visible et invisible des nouveaux terroirs, riches et conscients de leurs ressources et de leurs milieux. Guillaume Ramillien Architecte, commissaire de l’exposition Nicolas Dorval-Bory Architecte, commissaire de l’exposition Exposition La PrĂ©sĂ©ance du vivant » Au cƓur du potager du Roi, une rĂ©flexion engagĂ©e, Ă  la fois joyeuse et profonde, sur nos rapports actuels Ă  la nature. Avec La PrĂ©sĂ©ance du vivant », le public a explorĂ© la production contemporaine du paysage, lĂ  oĂč les Ă©cosystĂšmes sont au centre des projets. Cette exposition-jardin proposait une rencontre, un tissage, entre les savoirs scientifiques et l’émerveillement poĂ©tique de nos relations aux autres. Elle mettait en lumiĂšre la diversitĂ© de nos rapports au vivant et la richesse des ĂȘtres qui habitent ensemble cette planĂšte. Ces rĂ©flexions ont Ă©tĂ© reprises dans un numĂ©ro des Carnets du paysage et le public a participĂ© au Potager du Roi Ă  la plantation d’un jardin collaboratif Le Potager des autres ». Le public a Ă©galement pu se mettre dans la peau d'un Ă©tudiant en paysage qui dĂ©couvre comment "prendre soin du sol" dans les projets de paysage avec l'exposition "ProjetsTerres", qui prĂ©sentait les rĂ©alisations des Ă©tudiants de l'Ă©cole. Ce fut ainsi une vĂ©ritable invitation Ă  articuler les enjeux du jardin aux enjeux planĂ©taires de protection des Ă©cosystĂšmes. Proposition portĂ©e par L’École nationale supĂ©rieure de paysage Cette exposition vous fera dĂ©couvrir les projets de paysage les plus Ă  la pointe sur les questions d’écologie et de relation au vivant. Au Potager du Roi, vous pourrez Ă©galement participer Ă  la plantation du Potager des autres ». Ce jardin, qui naĂźtra du travail de tous ceux qui souhaitent s’y impliquer, est une invitation Ă  l’Ɠuvre. Venez avec vos graines, nous vous fournirons outils, semences et jeunes plants pour exprimer votre crĂ©ativitĂ© Ă  nos cĂŽtĂ©s et construire ensemble une connaissance commune du vivant. Vous trouverez sur place des plats Ă©laborĂ©s Ă  partir des ingrĂ©dients rĂ©coltĂ©s dans le Potager du Roi. Vous remporterez avec vous un peu de la magie collective qui aura donnĂ© vie au jardin. Gilles ClĂ©ment Paysagiste, commissaire de l’exposition Miguel Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Pablo Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Nicolas Bonnenfant Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Exposition Terre! Land in sight! » Trois pavillons grand format pour un dialogue avec le Monde. Trois laurĂ©ats du Global Award for Sustainable Architecture, venus du Mexique, de Jordanie et de ThaĂŻlande, ont conçu trois pavillons grandeur nature, pour rĂ©pondre Ă  la question cruciale de notre Ă©poque comment rĂ©inventer notre habitat face Ă  l’urgence climatique et Ă  l’épuisement de nos ressources ? Ces pavillons prĂ©sentaient chacun une vision de l’architecture fondĂ©e sur la synergie entre les savoirs globaux et ceux propres Ă  des modes de vie locaux, enracinĂ©s dans des milieux culturels uniques mĂ©thodes d’auto-dĂ©veloppement et savoir-faire vernaculaires, green-tech et sciences locales du climat, circulation globalisĂ©e des biens et Ă©conomies circulaires. Face Ă  ces dĂ©fis complexes, les architectes ont dĂ©passĂ© le territoire traditionnel de leur discipline ‱ Rozana Montiel Mexique a affirmĂ© le rĂŽle de l’architecte comme catalyseur politique avec l’installation S’insurger pour les mers ! ». ‱ Ammar Khammash Jordanie a plaidĂ© pour un dialogue entre l’architecte et les synergies universelles avec l’installation À la recherche de l’horizon ». ‱ Boonserm Premthada ThaĂŻlande a explorĂ© les relations entre l’architecte et le vivant avec l’installation Le théùtre de l’élĂ©phant ». Exposition portĂ©e par la CitĂ© de l’architecture et du patrimoine Il y a cent ans, face au surgissement de l’ùre industrielle et Ă  l’émergence brutale de la grande ville, les architectes du Bauhaus se donnaient l’ambition extraordinaire de “civiliser le monde moderne, au rythme des sociĂ©tĂ©s en changement”, selon l’expression de Walter Gropius. Pourquoi les architectes du XXIe siĂšcle ne se donneraient-ils pas l’ambition extraordinaire de prĂ©server l’avenir du monde habitĂ©, au rythme des Ă©cosystĂšmes en changement ? À la fois dĂ©monstratifs et ludiques, ces trois pavillons permettent de mieux comprendre comment l’architecture, elle aussi, fait face aux grandes ruptures Ă©cologiques qui nous sĂ©parent du XXe siĂšcle. En nous invitant Ă  fabriquer le sens du monde dans lequel nous vivons, ces pavillons rĂ©inventent l’idĂ©e de progrĂšs et rĂ©veillent l’espoir d’une planĂšte habitable pour tous les ĂȘtres vivants. Jana Revedin architecte et urbaniste PhD, pprofesseure Ă  l’École SpĂ©ciale d’Architecture Paris, commissaire de l’exposition Exposition Le pavillon du Grand Paris Express » Une exposition immersive sur le plus grand projet urbain menĂ© en Europe. La SociĂ©tĂ© du Grand Paris et Dominique Perrault ont prĂ©sentĂ© une exposition immersive consacrĂ©e au nouveau mĂ©tro et Ă  son ambition urbaine, architecturale et environnementale. Cette exposition prenait la forme d’un pavillon Ă  l’intĂ©rieur duquel Ă©tait diffusĂ© un film retraçant cette aventure urbaine l’histoire du mĂ©tro de Paris, les chantiers, les tunnels, les nouvelles gares et les trains dĂ©filaient Ă  360 degrĂ©s. Cette exposition avait Ă©tĂ© imaginĂ©e pour participer au rayonnement du projet du Grand Paris, Ă  la fois vitrine d’un savoir-faire français et europĂ©en en matiĂšre d’architecture, de mobilitĂ©, d’urbanisme et de culture, et symbole des transformations en cours dans les grandes mĂ©tropoles. Tout autour du pavillon, l’exposition prĂ©sentait des cartographies historiques du Grand Paris et des quartiers des 68 futurs gares. Elle dĂ©taillait les mutations urbaines et les opportunitĂ©s Ă©cologiques engendrĂ©es par le mĂ©tro, comme la valorisation des terres excavĂ©es lors du creusement des tunnels, et les projets architecturaux des gares se dĂ©couvraient Ă  travers une sĂ©lection de maquettes et d’interviews des concepteurs du projet. Exposition portĂ©e par La SociĂ©tĂ© du Grand Paris À travers cette exposition, c’est le savoir-faire français en matiĂšre d’infrastructure, d’architecture et d’urbanisme qui est mis Ă  l’honneur mais c’est aussi, autour de l’ensemble des architectes, ingĂ©nieurs, designers et artistes internationaux mobilisĂ©s, un hommage Ă  l’Europe dans sa capacitĂ© Ă  produire des projets mĂ©tropolitains de grande Ă©chelle, aux ambitions environnementales affirmĂ©es. Le voyage immersif, au sein de ce pavillon, offre au visiteur une dĂ©couverte originale d’un projet en marche, de la construction d’une infrastructure complexe Ă  son influence sur la diversitĂ© des territoires qu’elle traverse. Alors que partout dans le monde la mobilitĂ© est devenue un enjeu essentiel pour l’avenir des mĂ©tropoles, ce projet part Ă  la rencontre de tous les publics, habitants de capitales rĂ©gionales ou mondiales. Au cƓur des enjeux contemporains, je souhaite que l’exposition que nous avons imaginĂ©e interroge et donne Ă  voir la synergie des compĂ©tences mises au service d’un modĂšle de dĂ©veloppement mĂ©tropolitain favorisant la construction d’une ville qui donne confiance Ă  sa population, Ă  la fois dense et agrĂ©able Ă  vivre, connectĂ©e, mixte, attractive et durable. Dominique Perrault Architecte, ur baniste, membre de l’Institut, commissaire et concepteur du pavillon Exposition Territoires en transformation » Le projet du Quartier de Gally une exploration du rĂŽle fondamental que joue la terre dans nos territoires en transformation. La reconversion d’emprises industrielles lĂ©guĂ©es par le XXe siĂšcle, la requalification des lisiĂšres agricoles et pĂ©ri-urbaines, engagent depuis quelques dĂ©cennies d’importantes mutations oĂč s’invente l’espace public de demain. Et de nouveaux enjeux s’annoncent dĂ©jĂ  avec les abords de nos villes, confrontĂ©s au dĂ©clin des zones commerciales et de leurs gigantesques parkings 
 qu’en faire ? Ces transformations sont Ă©troitement liĂ©es aux mouvements de terre, Ă  la dĂ©finition de sols, Ă  la gestion des eaux. Les processus qui les sous-tendent s'appuient sur des phĂ©nomĂšnes naturels, mais aussi des pratiques agricoles, et parfois des pratiques de gĂ©nie civil. De l’échelle du territoire Ă  celle des villes et de ses sols artificialisĂ©s, elles Ă©tablissent pour chacune des cohĂ©rences physiques spĂ©cifiques oĂč la vie s’installe. Exposition portĂ©e par Michel Desvigne et Icade Le paysage est souvent abordĂ© du seul point de vue de sa protection. Le transformer est considĂ©rĂ©, Ă  priori, comme suspect. Typiquement, lorsque les architectes paysagistes invoquent la terre » ou la gĂ©ographie », on pense gĂ©ographie naturelle alors qu'il s’agit surtout de gĂ©ographie humaine, puisque notre territoire est largement structurĂ© par l'activitĂ©, les pratiques et les relations humaines. L’observation des territoires, des interfĂ©rences entre phĂ©nomĂšnes naturels et artificiels permet justement d’envisager de nouvelles transformations. L’enjeu n’est pas d’embellir un hĂ©ritage difficile, mais de tirer profit de la particularitĂ© des configurations rencontrĂ©es pour rĂ©pondre aux enjeux contemporains. Michel Desvigne Paysagiste, commissaire de l’exposition Exposition district 2024, AU-DELA du village des athlĂštes » Une immersion du visiteur dans le processus d’élaboration du futur village des athlĂštes de Paris 2024. Au 1er Ă©tage de l’ancienne poste de Versailles, l’exposition District 2024 au-delĂ  du Village des AthlĂštes » plongeait le visiteur dans le processus d’élaboration de ce grand projet de quartier rĂ©versible, Ă  deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le public a dĂ©couvert sa genĂšse, ses retrouvailles avec la Seine mais aussi les fictions et imaginaires dĂ©veloppĂ©s, les multiples chemins de recherche explorĂ©s, nourrissant jour aprĂšs jour les processus de fabrication de la ville de demain. Sur plus de 500 m2, l’exposition a Ă©tĂ© pensĂ©e comme un grand espace de rĂ©flexion mais aussi comme un lieu dĂ©changes et d’information. OrganisĂ©e autour d’un grand forum, le visiteur Ă©tait invitĂ© Ă  participer aux nombreuses confĂ©rences et dĂ©bats, animĂ©s par la quarantaine de concepteurs, architectes et paysagistes. Exposition portĂ©e par l’agence Dominique Perrault Architecture L’avenir du Village des AthlĂštes est au-delĂ  de lui-mĂȘme. Il s’agit bien sĂ»r de constituer un quartier exemplaire Ă  l’horizon 2025 et Ă  plus long terme en 2050, capable d’offrir temporairement un accueil d’exception aux athlĂštes et Ă  leurs dĂ©lĂ©gations. Mais c’est avant tout, une rĂ©flexion urbaine de long terme ayant pour objectif la constitution d’un nouveau quartier durable, un morceau de ville offert Ă  tous, profondĂ©ment connectĂ© au grand territoire, théùtre d’une densitĂ© de transformations urbaines sans prĂ©cĂ©dents. À travers cette exposition, je souhaite prĂ©senter au public cette dĂ©marche de conception inĂ©dite qui est un processus de rĂ©vĂ©lation de ce qui existe, de ce qui a existĂ© et de ce qui existera. C’est grĂące Ă  la mise en place de ce que nous avons appelĂ© des ateliers d’urbanisme », rĂ©unissant les Ă©quipes de maitrise d’Ɠuvre, les acteurs du territoire et les collectivitĂ©s, que nous avons rĂ©ussi Ă  dĂ©passer les limites strictes du pĂ©rimĂštre d’opĂ©ration du projet pour mieux l’ancrer au sein de sa gĂ©ographie et de son territoire. Cette inscription dĂ©passe la simple affaire de l’amĂ©nagement opĂ©rationnel ainsi que celle d’accueillir la famille olympique. Il s’agit de mettre en lumiĂšre un hĂ©ritage possible pour fonder une nouvelle habitabilitĂ© de notre planĂšte. Dominique Perrault Architecte, urbaniste, commissaire de l’exposition Exposition VĂ©gĂ©tal et Architecture » Un mur de pierres, habitĂ© par faune et flore Le mur biodiversitaire questionne notre rapport au vivant dans la ville. Conçu dans le cadre d’une recherche menĂ©e par l’agence ChartierDalix depuis plusieurs annĂ©es, cet ouvrage Ă©tait Ă  la fois un mur porteur massif et un sol vertical, habitĂ© par faune et flore. Tellurique, compact et enveloppant, il s’apparentait Ă  une fabrique de jardin ponctuant la promenade. Exposition portĂ©e par la MĂ©tropole du Grand Paris Deux ouvertures tournĂ©es vers le chĂąteau de Versailles offrent un enchainement de perspectives. Une toiture cintrĂ©e, comme en lĂ©vitation, couvre l’ouvrage en pierre sĂšche. Ce pavillon est Ă©galement un dĂ©monstrateur des ressources cachĂ©es de la ville il expose le potentiel liĂ© aux gisements de matĂ©riaux, les enjeux liĂ©s Ă  leur revalorisation et incite Ă  une rĂ©flexion sur la restauration des milieux Ă©cologiques en zones urbaines. Il tĂ©moigne du champ des possibles offert par le rĂ©emploi, le savoir-faire et l’imagination pour nos constructions de demain. Chartier Dalix Concepteurs et maitres d’Ɠuvre du mur biodiversitaire Exposition Voyage au centre de la Terre » La dĂ©couverte de chef d’Ɠuvres minĂ©raux, naturels, bruts Contrairement Ă  une apparente sĂ©rĂ©nitĂ©, notre planĂšte est en perpĂ©tuel mouvement depuis sa crĂ©ation il y a 5 milliards d’annĂ©es. De son cƓur bouillonnant Ă  jusqu’aux plaques continentales posĂ©es sur le manteau magmatique, ces dĂ©placements provoquent quelques sĂ©ismes et 60 Ă©ruptions volcaniques, enregistrĂ©s chaque annĂ©e. Ces Ă©vĂšnements gĂ©ologiques crĂ©ent des brassages de minĂ©raux multicolores et d’oxydes mĂ©talliques, donnant naissance Ă  des tableaux minĂ©raux naturels exclusifs, vĂ©ritables tĂ©moignages de la vie de notre planĂšte que les visiteurs ont pu dĂ©couvrir et admirer. Exposition portĂ©e par les Marbriers de Versailles - MDY ÉlĂ©ment essentiel des arts et de l’architecture, le marbre est considĂ©rĂ© par les grecs comme une matiĂšre vivante. Cette matiĂšre intemporelle Ă©merveille, par ses couleurs, ses nuances, pour parfois donner le sentiment de se trouver face Ă  une toile d’artiste, ou Ă  une photographie de la terre, vue du ciel ! Ces Ɠuvres d’art, exposĂ©es le long de l’avenue de Paris, dont vous trouverez un complĂ©ment au sein de l’École Nationale SupĂ©rieure de Paysage et du Potager du Roi, sont de vĂ©ritables chefs d’Ɠuvres naturels, bruts. Les 48 plaques prĂ©sentĂ©es sont issues de carriĂšres des 5 continents. Avec cette exposition, je vous invite Ă  dĂ©couvrir cette matiĂšre unique et admirable, Ă  vous Ă©merveiller devant ces brĂšches, granits, marbres, onyx, quartzites et autres pierres, qui, au-delĂ  de leur beautĂ©, nous transmettent leur Ă©nergie. Philippe Ledrans Marbrier
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Les CM1 ont rĂ©alisĂ© des maquettes en lien avec un projet rĂ©alisĂ© par les classes de sixiĂšme. Le scĂ©nario est le suivant la montĂ©e des eaux entraĂźne un changement dans l’organisation des villes. Les CM1 ont donc imaginĂ© comment adapter les infrastructures Ă  ce bouleversement climatique et ont rĂ©alisĂ© la maquette d’une ville du futur. Cela a Ă©tĂ© fait en lien avec un travail en gĂ©omĂ©trie sur les solides. Voici les photos des maquettes et un lien vers l’exploration de la maquette des CM1C qui ont rĂ©alisĂ© un Genialy pour lĂ©gender la maquette
Toulouse 2030» est une exposition autour des thÚmes de l'architecture et de l'urbanisme. L'événement est ouvert au public jusqu'à dimanche, place du Capitole. L'objectif est de montrer
Un atelier. 100 mĂštres carrĂ©s couverts de fraiseuses, dĂ©fonceuses Ă  bois, imprimantes 3D, dĂ©coupes vinyles
 Et autour une armada de bricoleurs amateurs ou professionnels qui s’affairent sur les objets de demain. Bienvenue dans un Fab Lab ! Le Fab Lab est un concept qui a Ă©tĂ© dĂ©fini en 2004 par Neil Gershenfeld. Ce professeur au MIT Massachusetts Institute of Technology s’était rendu compte que ses Ă©tudiants venaient utiliser le soir les machines dont ils se servaient pendant les cours, afin de mener Ă  bien des projets personnels. L’idĂ©e lui est alors venue d’ouvrir des laboratoires destinĂ©s au grand public », explique Fabien Eychenne, chef de projet Ă  la FING Fondation Internet Nouvelle GĂ©nĂ©ration. Le concept fait alors des Ă©mules et s’exporte dans le monde entier NorvĂšge, Kenya, Ghana
 et la France. L’idĂ©e est celle d’un atelier ouvert Ă  tous dans lequel on retrouve des machines Ă  commandes numĂ©riques, qui permettent de prototyper tout et n’importe quoi ». Le MIT dĂ©veloppe alors une charte permettant l’ouverture partout dans le monde de Fab Lab en adhĂ©rant Ă  ses valeurs, les Fab Lab s’engagent Ă  respecter l’idĂ©e de partage des savoirs, de machines en libre-service et surtout de rĂ©seau entre les Fab Lab afin de partager les expĂ©riences et avancĂ©es de chacun. L’idĂ©e est qu’un objet produit Ă  Boston grĂące Ă  un Fab Lab pourra ĂȘtre rĂ©pliquĂ© Ă  Paris ou Amsterdam grĂące aux Ă©changes de donnĂ©es entre les deux structures », prĂ©cise Fabien loisir au prototype industrielLe concept s’implante peu Ă  peu en France, avec de plus en plus de projets qui voient le jour, comme Artilect, Ă  Toulouse. J’ai créé l’association Artilect il y a 2 ans et demi et nous sommes devenus un Fab Lab il y a 1 an avec la labellisation MIT », raconte Nicolas Lassabe, directeur du Fab Lab. A Toulouse il n’y avait pas de lieu pour fabriquer des objets et rencontrer des gens aux compĂ©tences diverses ». Alors l’étudiant en informatique dĂ©cide avec un ami de crĂ©er ce lieu. Nous nous sommes peu Ă  peu dĂ©veloppĂ©s, et nous sommes fait rĂ©pertorier dans le rĂ©seau des Fab Lab MIT ». DĂ©sormais Artilect rĂ©unit Ă©tudiants, architectes, designers, Ă©lectroniciens, artistes, qui souhaitent utiliser ces machines en libre-service afin de tester leurs idĂ©es. Nous voyons Ă©galement des particuliers qui viennent pour des projets personnels ou leur loisir ainsi que des sociĂ©tĂ©s qui veulent rĂ©aliser un prototype fonctionnel pour ensuite pouvoir dĂ©marrer une activitĂ© », dĂ©crypte Nicolas Lassabe. Fabien Eychenne souligne par ailleurs que les profils des Fab Labeurs » dĂ©pendent beaucoup des lieux chaque Fab Lab a pris une couleur en fonction du Fab manager qui porte la structure », explique-t-il. Ainsi l’atelier collaboratif de Barcelone est plus tournĂ© vers l’architecture, celui de Manchester vers les entreprises, PME et PMI pour l’aide Ă  l’innovation, ou encore les Fab Lab amĂ©ricains souvent axĂ©s vers les Ă©tudiants car gĂ©nĂ©ralement portĂ©s par des facultĂ©s et universitĂ©s. Dans tous ces lieux, les utilisateurs peuvent aussi bien venir pour des petites rĂ©alisations, comme le bricoleur qui vient se crĂ©er un meuble adaptĂ© Ă  ses besoins, qu’un projet d’envergure. A Barcelone, une maison entiĂšre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans un Fab Lab ! », note fabien Eychenne.Artilect/Fab Lab ToulouseUn tremplin pour les crĂ©ateurs d’entreprisePour GaĂ«tan Severac, ingĂ©nieur, Artilect a Ă©tĂ© l’occasion de rĂ©aliser son projet professionnel. Avec mes associĂ©s, nous avions l’idĂ©e de dĂ©velopper de nouveaux outils pour l’agriculture raisonnĂ©e, dans le cadre d’AMAP. Nous voulions rĂ©duire le coĂ»t et la taille des outils pour le dĂ©sherbage », explique-t-il. Nous nous sommes alors tournĂ©s vers Artilect pour trouver l’expertise dont nous manquions et crĂ©er une premiĂšre maquette ». GaĂ«tan Severac dĂ©veloppe une premiĂšre maquette puis une seconde, Ă  partir de matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration majoritairement. Cela nous a permis de dĂ©grossir le projet Ă  moindre frais et d’asseoir la faisabilitĂ© du projet, en effectuant les premiers tests et en bĂ©nĂ©ficiant de conseils prĂ©cieux d’experts sur place ». Pour l’ingĂ©nieur, le Fab Lab a avant tout Ă©tĂ© l’outil indispensable pour conforter son projet trĂšs en amont de la crĂ©ation de son business model Ă  consoliderQuant au financement des Fab Lab, chaque lieu cherche son Ă©quilibre en fonction de ses spĂ©cialisations. Il y a un vrai questionnement sur le modĂšle Ă©conomique Ă  appliquer, rappelle Fabien Eychenne. Comment garder ce lieu gratuit et assurer sa pĂ©rennitĂ© ? ». Trois solutions sont appliquĂ©es pour le moment. D’abord la formation et l’accompagnement de projets. Ensuite, l’appel Ă  des subventions publiques. Nous avons touchĂ© environ 8000 euros de subventions de la mairie et pouvons embaucher notre premier salariĂ© grĂące au fonds europĂ©en », confirme Nicolas Lassabe, d’Artilect. Autre alternative observĂ©e avec attention par les Fab Labeurs faire appel Ă  des financements privĂ©s, en se rapprochant d’entreprises partenaires. Nous avons Ă©tĂ© contactĂ©s par des groupes industriels sĂ©duits par l’approche, confie Nicolas Lassabe. Ils sont particuliĂšrement intĂ©ressĂ©s par la rapiditĂ© des rĂ©alisations, le regroupement sur un mĂȘme lieu de compĂ©tences et univers divers et d’étudiants pluridisciplinaires ». Reste dĂ©sormais Ă  trouver la bonne forme de collaboration. Nous y allons progressivement ». L’idĂ©e Ă©tant pour les entreprises de trouver dans ces Fab Lab de vĂ©ritables laboratoires de tendances, leur permettant de dĂ©crypter les objets et dĂ©nicher les talents de demain. Ainsi l’entreprise Ford Ă  DĂ©troit aux Etats-Unis a cofinancĂ© l'ouverture d’un tech shop », une forme de Fab Lab plus dĂ©veloppĂ©e. Ils crĂ©ent ainsi un territoire d’expĂ©rimentation pour les crĂ©ateurs. Ces derniers peuvent ne pas avoir l’envie ou les moyens de dĂ©velopper leurs idĂ©es au-delĂ  du stade du prototype. C'est alors que Ford peut prendre le relais », explique Fabien Eychenne. Et de continuer les enjeux sont nombreux et formidables, le premier d’entre eux Ă©tant que les Fab Lab abaissent les barriĂšres Ă  l’innovation ».Artilect/Fab Lab Toulouse DĂ©coupe LaserLe site d'Artilect Fab Lab Toulouse
I La ville de demain. ‱ Les villes attireront toujours plus d'habitants. Deux phĂ©nomĂšnes nourrissent l'expansion et l'Ă©talement des villes : la fĂ©conditĂ© (le taux de fĂ©conditĂ© est une
14h00 , le 4 dĂ©cembre 2020 Le monde change, et les villes se transforment pour rĂ©pondre Ă  de nouveaux enjeux. DĂ©mographie, environnement, circulation et ­sĂ©curitĂ© sanitaire, le design urbain doit s'adapter Ă  ces impĂ©ratifs pour imaginer les citĂ©s de demain, oĂč habitera 70% de la population mondiale. Sans tomber dans la science-fiction, certaines pistes dessinent dĂ©jĂ  les contours de nos futures mĂ©galopoles. Partout, des projets pharaoniques ou rĂ©volutionnaires sont dĂ©jĂ  Ă  l'Ɠuvre, comme Masdar City Ă  Abu Dhabi, premiĂšre ville pensĂ©e comme un Ă©cosystĂšme, dont la construction s'achĂšvera en 2030. Ou Woven City, projet de citĂ© futuriste de Toyota au pied du mont Fuji, dont le chantier commencera en 2021. Parce que 2050, c'est presque demain, c'est maintenant que se dĂ©cident les grandes tendances qui façonneront l'espace ville Ă©cologiqueLe climat est le premier facteur de transformation des villes, qui doivent s'adapter Ă  la chaleur, aux tempĂȘtes ou Ă  la montĂ©e des eaux. Au-delĂ  d'une gĂ©nĂ©ralisation des normes parasismiques, c'est d'abord le comportement des bĂątiments face aux Ă©lĂ©ments qui ne cesse d'Ă©voluer. En 2020, une rĂ©glementation thermique impose dĂ©sormais Ă  toute nouvelle construction de produire plus d'Ă©nergie qu'elle n'en consomme, notamment grĂące au soleil ou au vent. Une tendance qui devrait, Ă  terme, conduire les villes Ă  ĂȘtre autosuffisantes en Ă©nergie. D'autant que de nombreuses innovations technologiques permettant d'exploiter les ressources naturelles verront bientĂŽt le jour spray de peinture nanophotovoltaĂŻque, en dĂ©veloppement depuis quelques annĂ©es, ou nouvelles gĂ©nĂ©rations d'Ă©oliennes comme la CityWind, un modĂšle urbain discret au mouvement silencieux actuellement testĂ© Ă  cette meilleure gestion de l'Ă©nergie devrait surtout se doubler d'infrastructures modĂ©ratrices des tempĂ©ratures, notamment lors des canicules sĂ©vĂšres et rĂ©guliĂšres annoncĂ©es par les climatologues. Pour lutter contre les Ăźlots de chaleur urbains, des solutions Ă©mergent dĂ©jĂ  comme la vĂ©gĂ©talisation des toits, l'arborisation des grands axes ou l'abandon du bitume au profit de revĂȘtements rĂ©flĂ©chissants. Mais des projets plus innovants vont aussi se gĂ©nĂ©raliser. À l'image de La Vague, une gigantesque pergola Ă©quipĂ©e de 45 brumisateurs installĂ©e Ă  MontrĂ©al en 2017. Ou d'AĂ©ro-Seine, une flaque climatique capable de rafraĂźchir l'air de 4 °C, conçue par le studio de design IdaĂ« et inaugurĂ©e l'Ă©tĂ© dernier rue ­Blanchard Ă  Paris 20e.Une ville intelligenteL'intelligence artificielle joue dĂ©jĂ  un rĂŽle majeur dans la rĂ©gulation du trafic routier ou des transports en commun et elle permet d'accĂ©der Ă  des services administratifs dĂ©matĂ©rialisĂ©s dans de nombreuses villes de France, comme Paris, Rouen ou Nice. Mais des projets autrement plus ambitieux de smart cities sont en dĂ©veloppement dans le monde. Un exemple? Neom, la ville Ă  500 milliards de dollars du prince saoudien ­Mohammed Ben Salman. EntiĂšrement robotisĂ©e, elle devrait voir le jour avant 2030 au bord de la mer Rouge. Au programme du haut dĂ©bit gratuit et, partout, des Ă©coles et des institutions dĂ©matĂ©rialisĂ©es, des services automatisĂ©s. Le tout avec le soleil et le vent pour seules sources d' pourrait aussi servir Ă  mieux gĂ©rer certaines ­situations de crise. Celle que nous traversons devrait accĂ©lĂ©rer les choses. Le tracking, utilisĂ© par l'application TousAntiCovid pour remonter les chaĂźnes de transmission, pourrait s'appliquer aussi Ă  la lutte contre le terrorisme ou aux enlĂšvements. La robotisation de certains services livraison, transports risque aussi de se gĂ©nĂ©raliser. Au dernier CES de Las Vegas, un premier robot livreur dĂ©veloppĂ© par Ford et Agility Robotics a fait sensation baptisĂ© Digit, ce bipĂšde Ă©quipĂ© de bras peut charger et dĂ©charger un vĂ©hicule, monter et descendre un escalier et porter des colis jusqu'Ă  18 villes pourraient aussi se doter de nombreux systĂšmes de contrĂŽle automatique Ă  des fins sanitaires tempĂ©rature corporelle, dĂ©tection de symptĂŽmes ou sĂ©curitaires reconnaissance faciale, situations de dĂ©tresse. Beaucoup de ces procĂ©dĂ©s sont dĂ©criĂ©s pour leurs possibles dĂ©rives liberticides. L'un des dĂ©fis majeurs des villes sera donc de trouver comment les utiliser sans devenir elles-mĂȘmes Big projets grandiosesDes Tours Duo Ă  Paris signĂ©es Jean Nouvel et qui seront inaugurĂ©es en septembre 2021 dans le 13e arrondissement jusqu'Ă  Tianjin, en Chine avec une Ă©cocitĂ© laboratoire de habitants dont les travaux sont en cours d'achĂšvement, de nombreux chantiers d'envergure sont en cours un peu partout dans le monde. Mais certains architectes aiment laisser libre cours Ă  leur imagination en concevant pour le plaisir des projets dignes de films de science-fiction. L'agence nĂ©erlandaise Waterstudio a imaginĂ© Sea Tree, une tour vĂ©gĂ©tale et flottante d'habitats pour animaux sauvages. Le studio mexicain Bunker Arquitectura a conçu The Earthscraper, une pyramide inversĂ©e de 65 niveaux creusĂ©e Ă  300 mĂštres de profondeur, tandis que l'architecte Vincent Callebaut rĂȘve d'un Paris Ă©colo et entiĂšrement vĂ©gĂ©talisĂ© Ă  l'horizon 2050. ville humainePour compenser l'essor technologique, l'espace urbain devra relever un dernier dĂ©fi remettre l'homme au centre du jeu. Selon la designer Matali Crasset, qui vient de livrer une aire de jeux place de la Nation et 360 kiosques Ă  journaux dans Paris, il est urgent de se rĂ©approprier les lieux publics "Le commun est une notion d'autant plus prĂ©cieuse qu'elle tend Ă  disparaĂźtre. Il faut offrir aux piĂ©tons des bouffĂ©es d'air et de libertĂ©." "Il est vital de crĂ©er des moments de plaisir dans des villes toujours plus anonymes et oppressantes", appuie son confrĂšre Olivier Saguez, dont l'agence, Saguez & Partners, s'occupe notamment de la restructuration de la porte de aussi des habitants eux-mĂȘmes que pourraient provenir de nouvelles initiatives. D'aprĂšs François JĂ©gou, fondateur du laboratoire Strategic Design ­Scenarios SDS, "la coconception des politiques publiques par les usagers et les diffĂ©rentes parties prenantes tend Ă  se gĂ©nĂ©raliser". Un design participatif qui consiste Ă  concevoir collectivement les services et les infrastructures, notamment en demandant leur avis Ă  tous les gens qui en profiteront. GrĂące Ă  l'Ă©mergence d'amĂ©nagements pensĂ©s par et pour les habitants, certaines notions jusqu'alors peu employĂ©es en urbanisme, comme la mutualisation, la cogestion ou les circuits courts, seront donc favorisĂ©es Ă  l'avenir. Dans un contexte sanitaire qui pousse de plus en plus de citadins Ă  lorgner vers la campagne, les villes doivent absolument rĂ©inventer leur attractivitĂ©. C'est peut-ĂȘtre lĂ  le plus grand dĂ©fi qui les attend continuer Ă  enchanter ceux qui les visitent, mais surtout ceux qui y vivent.
0O4Ktk. 10 223 49 151 66 380 327 493 46

comment faire une maquette de la ville de demain