LesJeux de l'amour et de la guerre est un film réalisé par Arthur Hiller avec James Garner, Julie Andrews. Synopsis : Pendant la guerre, le lieutenant Madison et ses amis ont pour talent de

EncyclopĂ©die en bĂȘta, les fonctionnalitĂ©s sont encore incomplĂštes. Rejoignez notre Discord pour suivre les Ă©volutions ou prendre part Ă  l'aventure ! CatĂ©gorie Île des Wabbits Lancer la quĂȘte PrĂ©requis Position Se rendre Ă  la carte Île de la Cawotte [24, -3] RĂ©alisation Étape Faites l'amour, pas la guerre Lilou pense avoir une solution au problĂšme des Wabbits et a demandĂ© votre aide pour lui fournir les ingrĂ©dients manquants. Chercher l'ƒuf de Wabbit cachĂ© derriĂšre un tableau de cawotte[22,-7] Aller utiliser l'objet interactif Monde des Douze Île de la Cawotte [22, -7], Niveau 40 Direction le prochain PNJ... Monde des Douze Île de la Cawotte [24, -3], Niveau 40 Lilou la Lenalde C'que j'dis, tout l'monde s'en tamponne ! Je gueule je gueule, j'pourrai gueuler dans l'cul d'un poney qu'ce s'rait pareil ! DĂ©terrer une Cawotte mature au centre de l'Ăźle de la Cawotte[24,-8] Aller utiliser l'objet interactif Monde des Douze Île de la Cawotte [24, -8], Niveau 40 Direction le prochain PNJ... Monde des Douze Île de la Cawotte [24, -3], Niveau 40 Lilou la Lenalde Et Ă  un moment... le sorcier s’est mis Ă  nous menacer avec ses parties gĂ©nitales. Voler du Jus de Cawotte rĂąpĂ©e[26,-11] Aller utiliser l'objet interactif Monde des Douze Îlot de Waldo [26, -11], Niveau 50 1 Moyen d'obtention Direction le prochain PNJ... Monde des Douze Île de la Cawotte [24, -3], Niveau 40 Lilou la Lenalde Si les dieux avaient dĂ» ĂȘtre de notre cĂŽtĂ©, ils nous auraient pas refilĂ© des enfants comme vous. Direction le prochain PNJ... Monde des Douze Île de la Cawotte [24, -4], Niveau 40 Xiap Se jeter sur lui pour lui prĂ©lever son sang. Direction le prochain PNJ... Monde des Douze Île de la Cawotte [24, -3], Niveau 40 DĂ©bloque les quĂȘtes Commentaires Postedby June 4, 2022 mon fils veut ĂȘtre le centre du monde on quĂȘte dofus emeraude 2020 Éditoriaux Faites l’amour, pas la guerre. ChĂšres spectatrices, chers spectateurs, Comment va L’Amour au XXIe siĂšcle ? Il est compliquĂ©, et un programme de courts-mĂ©trages instiguĂ© par de brillants jeunes gens nous en montre plusieurs facettes. Mais il n’a pas disparu, pas plus que la guerre, d’ailleurs, qui sĂ©vit aux portes de l’Europe. Jungle Rouge, notre sortie de la semaine, Ă©voque celle des FARCS qui ravagea la Colombie, et le CinĂ©-club Louis LumiĂšre nous propose d’en voir certaines consĂ©quences Ă  travers Les Dimanches de Ville-d’Avray, film mythique de Serge Bourguignon, rĂ©alisĂ© en 1962 et projetĂ© en sa prĂ©sence mercredi Ă  20h. D’autres cinĂ©-clubs rythmeront notre semaine, toujours menĂ©e par le cycle Claire Denis, qui sut, dans Beau Travail, filmer les guerriers avec amour. À tout seigneur, tout honneur, dĂ©butons donc par la visite, mercredi Ă  20h, de Serge Bourguignon, toujours alerte malgrĂ© le poids des ans. A l’invitation du CinĂ©-club Louis LumiĂšre, il a la gentillesse de venir nous prĂ©senter Les Dimanches de Ville-d’Avray, adaptation d’un roman de Bernard EschassĂ©riaux qui raconte l’étrange et scandaleuse amitiĂ© entre un pilote de guerre amnĂ©sique et une jeune orpheline. PassĂ© par l’école du documentaire, Serge Bouguignon fut mystĂ©rieusement boudĂ© par la Nouvelle Vague. Mais, aprĂšs avoir obtenu la Palme du court-mĂ©trage en 1960 pour Le Sourire, il dĂ©crocha l’Oscar du meilleur film Ă©tranger en 1962 pour Les Dimanches de Ville-d’Avray. Comptez les rĂ©alisateurs français qui alignent ces deux trophĂ©es sur leur Ă©tagĂšre, et venez rendre un lĂ©gitime hommage Ă  l’un d’eux, en dĂ©couvrant un film singulier et sensible, dont nous dĂ©battrons aprĂšs la projection. Carlos Tello, notre ami universitaire, spĂ©cialiste de littĂ©rature comparĂ©e et cinĂ©ma, et par ailleurs instigateur du cinĂ©-club Image & Parole, nous propose deux sĂ©ances amazoniennes. Il animera la premiĂšre, vendredi Ă  20h, Ă  la suite de La FiĂšvre, de Maya Da-Rin, oĂč une jeune fille doit quitter Manaus pour suivre ses Ă©tudes Ă  Brasilia. Le lendemain, toujours Ă  20h, nous verrons le documentaire Les Hyperfemmes, oĂč Leonardo Sette, Carlos Fausto et TakumĂŁ Kuikuro ont filmĂ© un rituel de deuil fĂ©minin dans le Mato-Grosso. Le dernier du trio Ă©changera ensuite avec Carlos, Solange Bouffay et vous, cher public. Si vous venez souvent au Grand Action, vous avez sans doute dĂ©jĂ  croisĂ© Adrio Guarino, un jeune homme dĂ©bordant de cheveux, d’idĂ©es, de sourire et d’énergie qui, Ă  la FĂ©mis, prĂ©pare l’avenir de la distribution. Il s’est dĂ©jĂ  lancĂ© dans le job, et a rĂ©uni un programme de courts-mĂ©trages – L’Amour au XXIe siĂšcle – qui sera projetĂ© lundi et mardi Ă  21h, en prĂ©sence de certains des cinĂ©astes en devenir qui ont explorĂ© le sujet. Ainsi Paul Rigoux a imaginĂ© Le DĂ©clin d’Antoine, tandis que Lucas Besnier et Raphael Dulery ont repris la punch line giscardienne pour titrer Le Monopole du cƓur. Reuben Bocobza a suivi l’amour trĂšs contemporain de Yannick et Pauline, tandis que Sacha Teboul s’est attachĂ© au Drap bleu. Vous aimez l’amour ? Vous n’avez rien contre la jeunesse ? Alors venez au cinĂ©ma ! Autre sujet. A la fin des annĂ©es 40, l’insolente richesse des grands propriĂ©taires colombiens provoque des rĂ©voltes paysannes, d’inspiration communiste, qui furent impitoyablement rĂ©primĂ©es. Les FARCS Forces ArmĂ©es RĂ©volutionnaires de Colombie puisent leur lĂ©gitimitĂ© de cette injustice sanglante. Mais le mouvement s’égare vite dans des guerres fratricides. L’émergence du narcotrafic dans les annĂ©es 80 accĂ©lĂšre le processus dĂ©lĂ©tĂšre et plonge le pays dans la violence aveugle, assassinats et prises d’otages. En 2008, la mort de RaĂčl Reyes, emblĂ©matique porte-parole des FARCS dans un bombardement de l’armĂ©e colombienne Ă©paulĂ©e par la CIA, marque un tournant de l’histoire et lance le sujet de Jungle Rouge. En faisant animer par Zoltan Horvath les comĂ©diens qu’il filme, Juan JosĂ© Lozano Ă©voque ce moment qui aboutira Ă  la paix, une grosse dĂ©cennie plus tard. A partir du journal de Reyes, mĂ©lange de quotidien et de romanesque rĂ©volutionnaire, il crĂ©e un drĂŽle d’objet filmique, oĂč l’enfer vert est rouge de sang. Une vraie curiositĂ©, et un grand choc cinĂ©matographique. Restent au programme Beau Travail et le cycle Claire Denis, ainsi que tous les anciens succĂšs dont les affiches sont visibles en bas de lettre. Lettre que clĂŽt, as usual, l’Enfance de l’Art. Mercredi Ă  14h30, crachons du feu avec ZĂ©bulon le Dragon, et dimanche Ă  14h, partons pour trois Courtes Escapades, dont un petit film de Jacques Rozier. Belle semaine. Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action Critique/ « Faites l’amour, pas la guerre » (2018) de Petra LĂŒschow. DiffusĂ© le vendredi 5 mars 2021 sur ARTE, Faites l’amour, pas la guerre (Petting statt Pershing) est un long mĂ©trage allemand de Petra LĂŒschow sur le passage Ă  l’ñge adulte avec Anna Florkowski, Florian Stetter, Christina Große et Hermann Beyer.

Bonjour, VoilĂ , il y a quelques jours je me suis mis Ă  faire les quĂȘtes pour le dofus Cawotte donc je les fait et arrivĂ© Ă  [Jamais deux sans trois] pour lancer la quĂȘte Wanald Le Sage Lenald me dit de retourner finir mes quĂȘtes liĂ©es Ă  mon maĂźtre de classe avant de faire celle du chĂąteau. Le problĂšme c'est que je les ai dĂ©jĂ  toutes faites et avec la nouvelle maj impossible de savoir oĂč lancer une quĂȘte qui pourrait me manquer. Voici les quĂȘtes dĂ©jĂ  accomplies L'anneau de tous les dangers Sous le regard des dieux RĂ©ponses Ă  tout Le village dans les nuages Espoirs et tragĂ©dies Dans la gueule du Milimilou Destination Astrub [SuccĂšs Incarnam] Les principes d'Archie m'aident On marche sur des oeufs conseil de classe ça sent le gaz balade en forĂȘt [SuccĂšs Astrub] Visite MĂ©dicale QuĂȘtes des coutumes de Pandala Pandala Ses villages... Pandala Son air pur... LĂ©gende LĂ©nalde Voir le Dark Vlad et ne pas mourir La magicienne des marĂ©cages [succĂšs mais oĂč sont les Dofus ?] + C'est pour ta pomme liĂ©e Ă  Cra Pandala son auberge... Retourner voir le Dark Vlas, toujours sans mourir DĂ©votion Ă  Cra Pandala sa dĂ©esse... et toutes celles de Wabbit ça sent la cawotte expĂ©dition culinaire faites l'amour, pas la guerre des pwinces pas trĂšs charmants art gastronomique intrusion chez les wabbits sauvegarder l'espĂšce voyage au centre du Wabbit Il y a un os, de Wabbit. Quelqu'un pourrait m'aider s'il vous plaĂźt ? ça fait deux jours que je cherche /

Alorsque la guerre faisait rage dehors, Psycho, bien que contrariĂ©, fut obligĂ© de rentrer Ă  la milice pour analyser la suite de la situation. Il rejoint alors d'autres haut gradĂ©s afin d'Ă©tablir un plan. Soudain, un homme vĂȘtu de blanc et de bleu fit son apparition, il s'agissait du chef de l'armĂ©e d'Amakna, il avait rĂ©ussit Ă  s'Ă©chapper du chĂąteau d'Allister

La quĂȘte du dofus ocre, oĂč en ĂȘtes-vous?Page 1 2 3 4 5 6 7 Index des forums => Discussions gĂ©nĂ©rales => La quĂȘte du dofus ocre, oĂč en ĂȘtes-vous? Auteurs Messages Crystalshield Mardi 26 Fraouctor 638 Ă  14h56Dih VinGroupe MembreServeur DjaulInscrit le 03/10/2007 Hors ligneUn sacri chatiĂ© correctement, qu'il soit lvl 130 ou 170 y a pas Ă©normĂ©ment de diffĂ©rence et puis pour les soins suffit de prĂ©voir un eni de feca agile a la retraite. -devildark- Mardi 26 Fraouctor 638 Ă  15h31Dih VinGroupe Membre/w *forymagServeur DjaulInscrit le 01/10/2007 Hors ligneLa vie et les stuff peut-ĂȘtre Si un prof se tue Ă  t'expliquer quelque chose, prends ton temps et laisse le mourir... Musica Mardi 26 Fraouctor 638 Ă  15h36Dih VinGroupe MembreServeur AucunInscrit le 10/07/2008 Hors ligneMoi jsuis a l'Ă©tape 1 j'ai capturĂ© l'arakne malade c'est tout xPutain, j’vois ici les hommes les plus forts et les plus intelligents que j’aie jamais vu. J’vois tout ce potentiel, et j’le vois gĂąchĂ©. J’vois une gĂ©nĂ©ration entiĂšre qui travaille Ă  des pompes Ă  essences, qui fait le service dans des restos, qui est esclave d’un petit chef dans un bureau. La pub nous fait courir aprĂšs des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on dĂ©teste pour se payer des merdes qui nous servent Ă  rien. On est les enfants oubliĂ©s de l’histoire mes amis, on n’a pas de but ni de vraie place ; on n’a pas de grande guerre, pas de grande dĂ©pression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dĂ©pression, c’est nos vies. La tĂ©lĂ©vision nous a appris Ă  croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinĂ©ma ou des rock stars, mais c’est FAUX. Et nous apprenons lentement cette vĂ©ritĂ©. On en a vraiment, vraiment, plein le cul.» Antiz Mardi 26 Fraouctor 638 Ă  16h57Dih VinGroupe MembreServeur AucunInscrit le 02/12/2007 Hors ligneEn mĂȘme temps le panda avait 21 Po avec son sort Ă©pouvante ^^'.wakim62 Mardi 26 Fraouctor 638 Ă  17h47Dih VigneGroupe Membre/w *WakaminiServeur DjaulInscrit le 17/04/2008 Hors Ă©ditĂ© par Empyr Mardi 26 Fraouctor 638 Ă  l'amour pas la guerre . Une capote coĂ»te moins cher qu'un bombe nuclĂ©aire . _______________________________________________________________________________ Je t'aime Dofux !Crystalshield Mardi 26 Fraouctor 638 Ă  17h49Dih VinGroupe MembreServeur DjaulInscrit le 03/10/2007 Hors Ă©ditĂ© par Empyr Mardi 26 Fraouctor 638 Ă  feca agile a la retraite. wakim62 Mardi 26 Fraouctor 638 Ă  17h51Dih VigneGroupe Membre/w *WakaminiServeur DjaulInscrit le 17/04/2008 Hors ligne[Antiz] Ă©ditĂ© par Antiz Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  l'amour pas la guerre . Une capote coĂ»te moins cher qu'un bombe nuclĂ©aire . _______________________________________________________________________________ Je t'aime Dofux !-devildark- Mardi 26 Fraouctor 638 Ă  18h00Dih VinGroupe Membre/w *forymagServeur DjaulInscrit le 01/10/2007 Hors ligne[Antiz] Evite de raconter ta vie dans chaque post.. sinon ce sera l' Ă©ditĂ© par Antiz Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  un prof se tue Ă  t'expliquer quelque chose, prends ton temps et laisse le mourir... Perfect Mardi 26 Fraouctor 638 Ă  19h57Dih VinGroupe Membre/w *perfect-sacriServeur PouchecotInscrit le 05/10/2007 Hors lignePersonnellement, je suis Ă©tape 14. En mĂȘme temps, je fait que quĂȘte quand je m'ennuie et forcĂ©ment comme je joue peux...Sacrieur terre du cercle Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  08h56Dih VinGroupe Membre/w *RealistikServeur SilvosseInscrit le 11/06/2008 Hors ligne[Antiz] Ă©ditĂ© par Antiz Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  Terre/Cc 84/bijoutier 65/joaillomage 80. Iop air 34 ^^\' Ancien proverbe Sram du cĂ©lĂšbre catcheur Jaunecet Nah \"You can\'t see me.\" Nelingae Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  11h07Dih VigneGroupe Membre/w *HeadshootServeur JivaInscrit le 07/07/2008 Hors ligne[Antiz] Encore Hs ..Message Ă©ditĂ© par Antiz Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  11h28Dih VinGroupe Membre/w *forymagServeur DjaulInscrit le 01/10/2007 Hors ligne[Antiz] Et on continue..Message Ă©ditĂ© par Antiz Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  un prof se tue Ă  t'expliquer quelque chose, prends ton temps et laisse le mourir... Crystalshield Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  11h47Dih VinGroupe MembreServeur DjaulInscrit le 03/10/2007 Hors ligne[Antiz] Ça devient lassant.. Message Ă©ditĂ© par Antiz Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  feca agile a la retraite. Antiz Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  12h35Dih VinGroupe MembreServeur AucunInscrit le 02/12/2007 Hors ligneEvitez le Hs sinon je lock ce Ă©ditĂ© par Antiz Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  13h57Dih VinGroupe Membre/w *forymagServeur DjaulInscrit le 01/10/2007 Hors ligne[Antiz] D'une le topic n'est pas lockĂ©. De deux, tu gagnes un averto, si tu trouves mon travail inefficace, prĂ©sente toi et remplace moi Message Ă©ditĂ© par Antiz Mercredi 27 Fraouctor 638 Ă  un prof se tue Ă  t'expliquer quelque chose, prends ton temps et laisse le mourir... Membres actuellement sur le sujet Aucun. Index des forums => Discussions gĂ©nĂ©rales => La quĂȘte du dofus ocre, oĂč en ĂȘtes-vous?Page 1 2 3 4 5 6 7

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Faitesl'amour, pas la guerre. Mis en ligne le 20/08/2013. DerniĂšre mise Ă  jour le 15/01/2018. PrĂ©requis : Niveau recommandĂ© : 40. Sauvegarder l'espĂšce. Position de lancement : Île de la Cawotte [24,-3]. RĂ©compenses : 127 134 XP. 2 380 kamas. 1 x Viande Ladre. À prĂ©voir : 1 x combat (rĂ©alisable en groupe). Parlez Ă  Lilou la Lenalde qui vous

La gauche et le “camp du bien” Dans Le nom des gens de Michel Leclerc 2010, comĂ©die française mettant en scĂšne une militante de gauche aux mĂ©thodes quelque peu “radicales” issue de la France multiculturelle Sara Forestier et un cadre quadragĂ©naire Jacques Gamblin issu d’une famille culturellement “assimilĂ©e” qui a dissimulĂ© ses origines juives en changeant de nom aprĂšs la dĂ©portation de ses grands-parents, les deux personnages ont une discussion Ă  bĂątons rompus dans un marchĂ© sur les clivages droite-gauche. Lui dĂ©clare que, “la rĂ©alitĂ© est plus complexe. La preuve, des gens de droite peuvent faire des choses trĂšs bien et des gens de gauche des saloperies.” Ce Ă  quoi elle rĂ©pond “Mais non ! La gauche c’est le bien et la droite, c’est tous des fachos. Faut pas transiger lĂ -dessus !” Un humour enjouĂ© et plein d’autodĂ©rision pour lutter contre le climat sensible en France et les questions d’identitĂ© nationale qui agitaient dĂ©jĂ  le pays au moment de la sortie du film. A travers ce dialogue, c’est bien Ă©videmment l’image qu’une partie des gens de gauche se font d’eux-mĂȘmes comme appartenant au “camp du bien” qui est caricaturĂ©e. L’idĂ©e-clĂ© de la scĂšne est importante souvent, en matiĂšre de politique, on place le discours sur le plan des valeurs concepts flous peu discutables par essence de maniĂšre constructive, alors que c’est finalement sur le terrain des faits et des mesures concrĂštes qu’il est plus efficace d’engager un dĂ©bat. On retrouve Ă©galement cette dimension dans Le Brio d’Yvan Attal 2018, autre film dont nous discuterons dans les semaines Ă  venir, qui aborde les clivages gauche-droite, les questions d’origines et de classe sociale et la maniĂšre de les dĂ©passer. Le tout en prĂŽnant un point de vue sans doute plus “bourgeois”, qui rĂ©habilite en partie avec habiletĂ©, malgrĂ© certaines rĂ©serves et facilitĂ©s, une droite plus complexe que ce que les gens de gauche ou d’extrĂȘme gauche peuvent s’en faire, lĂ  oĂč Le nom des gens de Michel Leclerc entendait montrer que l’on peut ĂȘtre un humaniste de gauche sans ĂȘtre un bisounours ni un ĂȘtre moralisateur et donc manichĂ©en. La France face aux crises de la 5Ăšme RĂ©publique Dans le reste du film et surtout lors de tout son premier acte, trĂšs accrocheur, Michel Leclerc continuera de jouer ouvertement avec les stĂ©rĂ©otypes gauche-droite, tandis qu’Yvan Attal interrogera la notion de “politiquement correct”, mais aussi l’image que l’on se fait des gens Ă  partir de la surface des choses et des Ă©tiquettes que l’on peut se coller les uns les autres Ă  travers la relation entre un professeur de droit et de droite accusĂ© de racisme et une Ă©tudiante d’origine maghrĂ©bine qu’il coache pour le concours d’éloquence aprĂšs un conflit qui les a opposĂ©s en public. Dans Le Nom des Gens comme dans Le Brio, d’ailleurs, le contexte est essentiel Le nom des gens s’achĂšve sur l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007 et se dĂ©roule donc quelques 2 ans aprĂšs le rĂ©fĂ©rendum sur le projet de constitution europĂ©enne et l’incomprĂ©hension qui en a rĂ©sultĂ© et 5 ans aprĂšs le second tour des prĂ©sidentielles de 2002 – Ă©vĂ©nement qui est longuement commentĂ© dans le film ; Lionel Jospin fait d’ailleurs un camĂ©o dans la sĂ©quence prĂ©cĂ©dent celle du marchĂ©. Le film interroge donc avec humour, mais de maniĂšre ouverte et sincĂšre, des Ă©vĂ©nements qui constituent des moments de crise au sein de la 5Ăšme RĂ©publique. A ce titre, le film est toujours d’actualitĂ© et interroge les maniĂšres de s’engager Ă  gauche Ă  une Ă©poque minĂ©e par le manque de confiance croissant envers la classe politique, le vote utile ou stratĂ©gique, l’éparpillement de la gauche en gĂ©nĂ©ral et des questions telles que la sĂ©curitĂ©, l’immigration et l’identitĂ© nationale, face auxquelles les diffĂ©rents partis ont laissĂ© le champ libre Ă  la droite et l’extrĂȘme droite. Le peuple français au-delĂ  des divisions Le film regarde Ă©galement les paradoxes des “gens” au-delĂ  de leur Ă©tendard politique – y compris ceux des gens de gauche, donc – et au-delĂ  des Ă©tiquettes ou des cases dans lesquelles on nous met, et replace l’humain au centre pour dĂ©passer les questions de clivage, en mettant en parallĂšle traumatisme personnel ou familial et traumatisme collectif, national, avec l’espoir que, comme ses personnages, la France pourra trouver le chemin de la rĂ©silience. PlutĂŽt que de proposer aux spectateurs un traitĂ© sur le sujet, le rĂ©alisateur fait le choix de privilĂ©gier un angle intimiste en nous racontant l’histoire de Bahia et Arthur et de leurs familles respectives pour nous montrer l’union possible entre une France engagĂ©e et multiculturelle pour laquelle il n’y a pas de tabous, oĂč tout se doit d’ĂȘtre exposĂ© au grand jour et dĂ©noncĂ© et l’autre plus sage et traditionnelle, qui a appris par la force des choses Ă  s’adapter et Ă  se fondre dans le moule, Ă  prendre sur soi pour survivre et s’assimiler donc, malgrĂ© les blessures. Et quand on parle d’identitĂ© et d’assimilation, quoi de plus reprĂ©sentatif que le “nom des gens”, justement ? Plus de 10 ans avant Eric Zemmour en prime time sur CNews et ses remarques sur le prĂ©nom que les parents choisissent de donner Ă  leurs enfants, Michel Leclerc ouvre son film sur une prĂ©sentation de ses deux hĂ©ros particuliĂšrement percutante. Arthur Martin Lors de la derniĂšre Coupe du Monde de football, dans l’équipe de CorĂ©e du Sud, ils Ă©taient 7 joueurs Ă  porter le mĂȘme nom de famille Kim. C’était tellement compliquĂ© pour les commentateurs qu’ils ont dĂ©cidĂ© de rajouter les prĂ©noms sur les maillots pour les diffĂ©rencier. Mais il y en avait qui avaient aussi le mĂȘme prĂ©nom. Moi je m’appelle Arthur Martin. Nous sommes 15 207 en France Ă  porter le mĂȘme nom et j’ai toujours eu l’impression de faire partie de l’équipe de CorĂ©e du Sud. Bahia Benmahmoud Je m’appelle Bahia Benmahmoud et je suis la seule en France Ă  porter ce nom-lĂ . “Faites l’amour, pas la guerre” ou comment retourner habilement un clichĂ© Le ton est donnĂ© et, Ă  partir de lĂ , Michel Leclerc dĂ©construira couche par couche les apparences parfois trompeuses Ă  partir desquelles on se juge pour aller “sous le rose” comme dirait Tori Amos, sous l’épiderme, lĂ  oĂč les mots sont superflus pour exprimer des douleurs muettes mais palpables. Mais le sont-ils vraiment ? Dire, est-ce soulager les maux personnels comme collectifs ou bien les raviver ? La solution ne rĂ©siderait-elle pas dans les rapports humains sous toutes leurs formes ? Et comme on dit qu’aux grands maux les grands remĂšdes, dans Le Nom des Gens, Bahia applique le “faites l’amour, pas la guerre” au pied de la lettre envers ses opposants politiques
 ce qui est aussi, bien Ă©videmment, un pied de nez aux personnes souvent de droite, qui estiment que ce sentimentalisme restant de la rĂ©volution sexuelle est naĂŻf et ridicule le pouvoir des fleurs ?. D’ailleurs, la militante antifa qui couche sans retenue, y compris avec “l’ennemi”, est bien entendu un clichĂ© en lui-mĂȘme, que le film de Michel Leclerc retourne habilement comme un gant. Car l’on apprend trĂšs vite par le biais d’un flashback commentĂ© par Bahia elle-mĂȘme qu’elle a Ă©tĂ© victime de violences sexuelles enfant par un professeur de piano, ce qui a eu des consĂ©quences directes sur sa sexualitĂ©. Bahia Benmahmoud J’ai pas connu la guerre, j’ai pas connu le racisme, mais je vais connaĂźtre les cours de piano avec M. Boyer. En fait, on fait trĂšs peu de piano pendant les cours de M. Boyer
 Pendant deux ans, ma vie devient palpitante, parce-que je dois rien dire Ă  mes parents. Quand je leur avoue enfin la vĂ©ritĂ©, mon pĂšre dĂ©cide de tuer lui-mĂȘme M. Boyer car il n’a pas confiance dans la police. M. Boyer dĂ©mĂ©nage le jour-mĂȘme sans laisser d’adresse. 
 Au collĂšge, je refuse de sortir avec des garçons car j’ai peur qu’ils dĂ©couvrent que j’ai un problĂšme avec le sexe. Au lycĂ©e, je couche avec tous les garçons car j’ai peur qu’ils dĂ©couvrent que j’ai un problĂšme avec le sexe. Reporter TV que regarde Bahia adulte Il faut savoir qu’énormĂ©ment d’enfants victimes de violences sexuelles reproduisent ce qu’ils ont vĂ©cu Ă©tant adultes. Et de mĂȘme, parmi les prostituĂ©es, on en retrouve beaucoup ayant subi ce genre de sĂ©vices durant leur enfance. Bahia face camĂ©ra Du coup, pour mon avenir professionnel, on me laisse le choix entre deux orientations possibles pĂ©dophile ou pute. Je choisis pute. Au-delĂ  de l’humour noir, cette derniĂšre rĂ©plique a de l’importance quand on sait que le viol est une arme de guerre lors de conflits armĂ©s. En ce sens, en tant qu’ancienne victime de viol, on peut dire que Bahia utilise avec un certain Ă  propos le sexe comme arme dans son combat idĂ©ologique, en le retournant contre ses ennemis – mais dĂ©pourvu de la haine et du pouvoir destructeur qui est le propre des agresseurs et violeurs. En anglais, on utilise parfois de maniĂšre un peu poĂ©tique le terme outlove, qui n’a pas d’équivalent en français et signifie littĂ©ralement “dĂ©truire/dĂ©faire par l’amour”. Cette vision est en fin de compte assez reprĂ©sentative de l’approche de Bahia, qui se sert de son corps pour tenter de ramener dans “le droit chemin” la gauche, forcĂ©ment ! les hommes souscrivant aux idĂ©es de tout le reste du spectre politique, des centristes oui, oui ! aux militants d’extrĂȘme droite. En raison de son traumatisme, elle est capable de s’accrocher Ă  ce qu’il y a de lumineux et enfantin en eux pour leur faire voir l’amour qui existe dans le monde plutĂŽt que sa brutalitĂ©. Cela est assez flagrant avec le jeune militant FN, qu’elle considĂšre au dĂ©part comme Ă©tant “un gros con”, et qui finira gentil et doux un tempĂ©rament que l’on sentait dĂ©jĂ  lorsqu’il tenait un discours raciste et surtout tolĂ©rant – et ce mĂȘme si ce personnage trĂšs secondaire est en rĂ©alitĂ© peu dĂ©veloppĂ©, le film se concentrant surtout sur l’histoire entre Bahia et Arthur. Bien sĂ»r, se faisant, c’est aussi elle que Bahia tente de guĂ©rir, la partie en elle qui a Ă©tĂ© blessĂ©e et mutilĂ©e dans son enfance, et qu’elle contrebalance par un trop-plein de naĂŻvetĂ©, y compris dans sa vision de la politique et du militantisme, lĂ  oĂč Arthur Martin semble de prime abord plus mesurĂ© et “rĂ©aliste”, car il a surtout peur d’ĂȘtre déçu en attendant un changement qui ne surviendra peut-ĂȘtre jamais. Non-dits et inconscient familial et collectif Bahia et Arthur sont en rĂ©alitĂ©, chacun Ă  leur maniĂšre, par leur attitude, dans une forme de dĂ©ni qui les protĂšge. La premiĂšre se protĂšge de la rĂ©alitĂ©, Ă  la fois par sa foi dĂ©mesurĂ©e en l’humanitĂ© et ses points de vue politiques un peu simplistes qui la conduisent Ă  penser que tous ceux qui sont diffĂ©rents d’elle ont un fond facho et que la gauche et une certaine vision du “vivre ensemble” constituent un rempart contre la violence et le chaos du monde. Le second est au fond un rĂȘveur, qui se protĂšge de la dĂ©ception en gardant des espoirs somme toute “mesurĂ©s”, en ne dĂ©bordant jamais trop Ă©motionnellement, en suivant de maniĂšre somme toute plus poĂ©tique et dĂ©calĂ©e, comme le montre l’extrait de dialogue ci-dessous, la route tracĂ©e par ses parents, que la force du non-dit rend indisposĂ©s Ă  la moindre discussion un peu sĂ©rieuse ou frontale. Dans la cour d’école au collĂšge, des Ă©lĂšves sont rĂ©unis devant une plaque commĂ©morative. Professeur Donc, pour poursuivre notre cours sur la dĂ©portation, nous allons parler aujourd’hui
 Arthur Martin Un jour, ils mettent une plaque en hommage aux enfants morts dans les camps qui avaient vaguement passĂ© une annĂ©e dans mon collĂšge. Or, la dĂ©portation des juifs, c’est mon petit trĂ©sor cachĂ© et j’aime pas trop qu’on me fasse de la concurrence lĂ -dessus. Professeur Alors, Ă  votre avis, qu’est-ce qu’on appelle le devoir de mĂ©moire ? ElĂšve Ca veut dire qu’il faut se souvenir de ceux qui sont morts pendant la guerre. Prof Et pour quelle raison ? ElĂšve 2 Parce-que c’est des enfants innocents qui ont Ă©tĂ© assassinĂ©s et c’est trop triste si on les oublie. ElĂšve 1 Et c’est pour ça qu’on met les plaques. Arthur ado Mais pourquoi ne se souvenir que de leur mort ? 
 Bah, je sais pas, si j’imagine que j’ai Ă©tĂ© assassinĂ© et que tous les jours je passe devant ce truc qui me rappelle Ă  quel point c’était horrible d’ĂȘtre assassinĂ©, je ne suis pas sĂ»r que ce soit trĂšs sympas
 Je pense qu’on ferait mieux de se souvenir du jour oĂč ils ont mangĂ© de la crĂšme Chantilly pour la premiĂšre fois, par exemple. On marquerait sur cette plaque “Dans cette Ă©cole, des enfants ont mangĂ© de la crĂšme Chantilly pour la premiĂšre fois”, ce serait plus sympas, je trouve. Prof Vous vous croyez malin, Martin ? Donc non, je ne vous ai pas emmenĂ©s ici pour vous parler de crĂšme Chantilly, mais de dĂ©portation. Le nom des gens met ainsi l’accent sur le dĂ©ni et les traumatismes individuels et collectifs qui font des gens ce qu’ils sont. Le film montre comment un traumatisme familial peut venir percuter l’inconscient collectif de l’époque, toujours Ă  travers les parcours parallĂšles des familles de Bahia et Arthur. Pour les Martin, c’est Ă  la fin des annĂ©es 70 lors du procĂšs de Klaus Barbie que le tabou familial se renforce et impacte le jeune Arthur, tandis que pour Bahia, c’est l’affaire Marc Dutroux dans les annĂ©es 90. Pour la protĂ©ger, ses parents, soucieux qu’elle aille de l’avant, Ă©teignent le poste sans commentaires, mais en affichant un malaise Ă©vident. Arthur Martin Mes parents sont des champions toutes catĂ©gories du tabou. Par exemple, ils sont trĂšs puritains. 
 Ceci dit, sur le podium des tabous familiaux, la dĂ©portation de mes grands-parents arrive loin loin devant tous les autres. En 47 ans de vie, je n’ai rĂ©ussi Ă  obtenir par la ruse que 2 informations les concernant ils venaient de GrĂšce et mon grand-pĂšre Ă©tait chauffeur de taxi Ă  Paris. Pour le reste, silence total. Mais Ă  la fin des annĂ©es 70, ça devient un gros problĂšme pour Ă©viter le sujet, car le tabou familial rencontre l’obsession nationale. La France expie le crime toute la journĂ©e et chez nous, c’est une gymnastique invraisemblable pour qu’on ne s’aperçoive de rien. France multiculturelle, France assimilĂ©e et angles morts Mais le film va plus loin que ce simple constat, et montre que certains inconscients individuels peuvent se percuter, et pas forcĂ©ment uniquement pour le pire la scĂšne oĂč Bahia embrasse Arthur au parc montre leurs enfants intĂ©rieurs en parallĂšle des adultes qu’ils sont pour mettre en avant tout ce qui les rapproche et les attire Ă  leur insu, qu’ils sentent mais sur lequel aucun d’eux ne met encore de mots. Avant cette scĂšne, lorsque Bahia et Arthur sortent du mariage blanc de la jeune femme avec un immigrĂ© et que la jeune femme lui parle de ce qu’a vĂ©cu son pĂšre avant d’obtenir la nationalitĂ© française, en reprochant Ă  Arthur son manque de rĂ©action et de comprĂ©hension sous prĂ©texte qu’il s’appelle Martin et est donc nĂ© Français, un Arthur passablement Ă©mĂ©chĂ© sort de sa rĂ©serve habituelle et se met Ă  dĂ©clamer “Ah, le discours victimaire, lĂ  ! On est issus d’un peuple qui a beaucoup souffert ! [
] Les enfants de victimes, je trouve qu’ils la ramĂšnent un peu trop. Mes aĂŻeux Ă©taient des esclaves, les miens ont Ă©tĂ© colonisĂ©s, les miens-ci, les miens ça. On entend plus qu’eux !” La version d’Arthur adolescent apparaĂźt Ă  ses cĂŽtĂ©s juste aprĂšs cette diatribe dĂ©clamĂ©e avec une assurance toute relative. Lorsqu’ils ont cette discussion, Bahia ignore encore l’histoire d’Arthur, dont les parents, Ă  l’image des millions de Français issus de l’immigration italienne, par exemple ou encore de ces Français que l’on a appelĂ©s “pieds noirs” terme qu’eux-mĂȘmes se sont par la suite appropriĂ©, ont dĂ» s’assimiler et prendre sur eux sans la ramener, Ă  l’inverse du discours ouvertement critique et engagĂ© de Bahia contre le racisme et les prĂ©jugĂ©s Ă  l’égard des minoritĂ©s. Leur couple est ainsi en partie reprĂ©sentatif de ce que l’on peut observer en France bien que le film laisse de cĂŽtĂ© certains cas de figures, sans doute un peu trop dĂ©licats Ă  traiter – nous y reviendrons une France mixte qui assume son hĂ©ritage multiculturel et une France qui a dĂ» s’assimiler, quitte Ă  oublier ou nier ses origines, l’une Ă©tant parfois en lutte contre l’autre. Pour Arthur Martin et ses parents, la question de l’assimilation est en apparence naturelle et ne se pose mĂȘme pas. Le traumatisme a Ă©tĂ© tu car ils n’ont pas vraiment eu le choix. Bien qu’Arthur soit de gauche et un admirateur avouĂ© de Lionel Jospin, son apparente tiĂ©deur, sa retenue, ses rĂ©actions Ă  froid, sont rĂ©vĂ©latrices des points aveugles qui sont l’hĂ©ritage de son histoire familiale. Bahia, elle, en tant qu’enfant d’un pĂšre immigrĂ© et d’une mĂšre française, n’a aucune gĂȘne Ă  parler de sa douloureuse histoire familiale mais aussi, Ă  travers elle, de certaines parties douloureuses de l’histoire de France. Loin de donner des rĂ©ponses faciles Ă  ce propos, le film montre avant tout Ă  travers ces deux parcours personnels qui se rencontrent les raisons de cette division et des problĂšmes qui agitent la France au-delĂ  des affrontements gauche-droite et des dĂ©bats stĂ©riles oĂč chaque “camp” s’affronte en maniant les accusations et les clichĂ©s contre l’autre, les extrĂȘmes se renforçant ainsi mutuellement. Une trĂšs belle scĂšne en milieu de mĂ©trage est reprĂ©sentative de cet Ă©tat de fait et de la maniĂšre de la dĂ©passer du moins sur le plan des relations humaines la scĂšne du dĂźner entre les deux familles qui vont s’engueuler autour de la politique en raison de leurs histoires familiales respectives avant de faire la paix autour d’une activitĂ© tirant partie de leurs points communs et passions dans le cas prĂ©sent, le bricolage plutĂŽt que de leurs diffĂ©rences et blessures. All You Need Is Love ? Une autre trĂšs belle scĂšne, reprĂ©sentative de ce double niveau entre intime et politique dans la lignĂ©e du cĂ©lĂšbre “l’intime est politique” et du dĂ©bat entre parler ou se taire, rĂ©vĂ©ler ou cacher, est la scĂšne du rhabillage de Bahia, distraite au point de sortir entiĂšrement nue de chez elle pour faire ses courses sans s’en rendre compte. AprĂšs l’avoir croisĂ©e au supermarchĂ© et ramenĂ©e chez lui, Arthur lui remet dĂ©licatement des sous-vĂȘtements et une tenue. Une sĂ©quence filmĂ©e comme une scĂšne d’amour aussi douce qu’érotique et qui symbolise parfaitement la dynamique qui s’est installĂ©e entre eux. Chez Bahia, rien n’est cachĂ©, tout dĂ©borde littĂ©ralement de tous les sens et de toutes ses tuniques, dans les paroles comme au niveau du corps. Arthur lui apporte de la pudeur ou plutĂŽt l’autorise Ă  retrouver de la pudeur en refusant de profiter de sa bonne fortune – une femme directement Ă  poil au milieu de son salon. Car, au final, entre Bahia qui n’a jamais appris Ă  se protĂ©ger si ce n’est en exposant tout, tout le temps et Arthur qui se protĂšge trop, il y a une alchimie et un Ă©quilibre oĂč, rĂ©unies, leurs faiblesses s’annulent et deviennent une force. Il n’est donc pas Ă©tonnant que ces plans de rhabillage soient finalement muets. C’est dans cet Ă©quilibre dĂ©licat que Bahia et Arthur se trouvent et que la jeune femme s’engage dans leur relation au-delĂ  de la simple “thĂ©rapie de conversion”, si l’on peut dire. Mais les mots sont traĂźtres et ce sont eux qui, Ă  la fin du 2Ăšme acte, les sĂ©parent momentanĂ©ment, lorsque la mĂšre d’Arthur, entrĂ©e en Ă©tat de choc aprĂšs que Bahia ait mis des mots sur le traumatisme familial, dĂ©cĂšde. Sous le coup de la tristesse et de la colĂšre, Arthur blesse Bahia en la chassant de sa vie
 ce qu’il regrette vite, mais trop tard. Ce qui Ă©tait alors optimisme, lumiĂšre et Ă©lan de vie chez la jeune femme se retrouve momentanĂ©ment absorbĂ© lorsqu’elle dĂ©cide de courir aprĂšs un objectif impossible sĂ©duire et convertir un islamiste radical un dingue, donc, ce qu’elle ne parviendra Ă©videmment pas Ă  faire. C’est cette fois-ci une pulsion mortifĂšre qui la pousse mais diffĂ©rente des gens qui se radicalisent, lĂ  encore, cette part d’elle blessĂ©e, la victime qu’elle a voulu oublier qui reprend le dessus. “Avec ce voile, les regards des fachos, je les sens enfin sur moi”, dit-elle Ă  Arthur lorsqu’il la retrouve. Une rĂ©plique en Ă©cho Ă  l’aprĂšs-11 septembre bien sĂ»r et au climat qui en a rĂ©sultĂ©, poussant certains musulmans y compris de jeunes musulmans Ă  afficher plus ouvertement leur religion, mais qui montre aussi comment, aprĂšs avoir trop souffert de maniĂšre viscĂ©rale, on prĂ©fĂšre parfois s’anesthĂ©sier pour ne plus sentir sa souffrance. Elle parviendra bien heureusement Ă  se sortir de cette situation, mais le film porte Ă  travers son hĂ©roĂŻne un espoir, qui est que tant qu’il y a de l’humanitĂ© et de la compassion, les gens peuvent changer, aller au-delĂ  des diffĂ©rences et changer le monde mĂȘme si, bien sĂ»r, c’est toujours “plus compliquĂ© que ça”. Bien sĂ»r, Le Nom des Gens n’est pas exempt de dĂ©fauts. Dans la lignĂ©e de son approche ouvertement laĂŻque et optimiste, le film oppose les musulmans laĂŻcs qui boivent du vin et peuvent se marier avec une personne d’une origine diffĂ©rente de la leur aux musulmans radicalisĂ©s, tandis que les musulmans pratiquants ordinaires pourtant majoritaires sont laissĂ©s de cĂŽté  Une facilitĂ© qu’il est assez difficile d’ignorer aujourd’hui si l’on veut analyser le film d’un point de vue fondamental. Michel Leclerc ne partagerait-il pas en partie la naĂŻvetĂ© de Bahia ? Les gens qui doutent ï»ż Pourtant, s’il Ă©pouse et partage en partie la naĂŻvetĂ© quasi-enfantine de Bahia et son ingĂ©nuitĂ© mĂȘme si celles-ci sont contrebalancĂ©es par le regard d’Arthur, personnage qui a du mal Ă  sortir de lui-mĂȘme, mais sait ĂȘtre percutant, le film de Michel Leclerc s’avĂšre beaucoup plus subtil et douloureux dans le fond, dans ces histoires et ces non-dits qui s’entrechoquent
 mais qui permettent aussi aux gens de dĂ©passer leurs blessures s’ils parviennent Ă  accepter Ă  la fois leur part de vulnĂ©rabilitĂ© sans pour autant se mettre d’ƓillĂšres sur le monde qui nous entoure. Car Michel Leclerc croit en l’humanitĂ©, mais n’est pas dupe ni de la classe politique, ni de ses propres idĂ©aux et se sert de la tendresse envers ses personnages et de l’humour et l’autodĂ©rision comme de la meilleure arme qui soit pour avancer. Son Nom des Gens prĂŽne le partage de valeurs communes, sans nier la complexitĂ© de l’histoire de France et du terreau multiculturel qui font Ă  la fois sa richesse, mais aussi la difficultĂ© du climat pour le moins explosif de ces 20 derniĂšres annĂ©es. Comme le chante Anne Sylvestre, il aime visiblement “les gens qui doutent”, mĂȘme quand ils feignent d’avoir raison. AprĂšs tout, pour convaincre en politique, il faut de la conviction. De cette conviction d’oĂč peut Ă©merger une vision commune. Et pour Michel Leclerc, il est clair que cette vision ne peut que se baser sur l’union et non la division qui renforce la violence et le chaos. Le Nom des Gens reconnaĂźt le pouvoir Ă  double tranchant des mots les mots qui sauvent, qui redonnent de la dignitĂ©, mais aussi les mots qui peuvent blesser et engourdir, sĂ©parer. Il apparaĂźt ainsi complĂ©mentaire au Brio, qui, en dĂ©pit de quelques maladresses, avertit en creux in fine sur le danger que constitue un mauvais usage du discours rhĂ©torique, qui peut ĂȘtre utilisĂ© pour manipuler les autres comme pour dĂ©fendre ses convictions profondes. This is the End of the World As We Know It? Comme le faisait dire Godard Ă  ses personnages dans Vivre sa vie 1962, les mots peuvent nous trahir et nous mettre Ă  nu
 mais nous les trahissons aussi trop souvent. Quitte Ă  trahir nos propres idĂ©aux ? Face Ă  ce risque, quand on en a trop vu et entendu, l'”aveuglement” de Bahia ne constitue-t-il pas une solution somme toute recommandable ? Faire silence l’espace d’un instant pour vraiment nous comprendre, nous voir et aller au-delĂ  des apparences et des diffĂ©rences au milieu du chaos ambiant, mettre fin Ă  l’envoĂ»tement auxquels nous sommes trop souvent soumis plutĂŽt que de reprendre du popcorn ou une pilule rouge ou bleue ? pour regarder le monde s’écrouler autour de nous ? La fin du film britannique Perfect Sense de David Mackenzie 2011 nous revient alors en tĂȘte. Dans ce film oĂč le monde est brutalement frappĂ© par un mystĂ©rieux virus qui prive les gens de leurs sens un Ă  un, les personnages incarnĂ©s par Eva Green une scientifique et Ewan McGregor un cuisinier, aprĂšs avoir cĂ©dĂ© Ă  l’anesthĂ©sie Ă©motionnelle puis Ă  une rage incontrĂŽlĂ©e, se retrouvent enfin au dĂ©tour d’une rue dĂ©serte et s’avancent l’un vers l’autre pour se prendre dans les bras – une image que nous ne verrons jamais puisque le plan vire au noir pour nous signifier que le monde vient de perdre littĂ©ralement la vue. Dans le silence et l’obscuritĂ© qui suivent, la voix d’Eva Green rĂ©sonne “Tout est noir maintenant, mais ils sentent leur souffle et ils savent tout ce qu’ils ont besoin de savoir. Ils s’embrassent et ils sentent leurs larmes couler sur leurs joues. Et s’il restait qui que ce soit pour les voir, ils auraient l’air d’amoureux ordinaires en train de se caresser, leurs visages tout prĂšs l’un de l’autre, les yeux clos, oublieux du monde qui les entoure. Parce-que c’est ainsi que la vie continue”. A la rĂ©plique finale de Morgan Freeman Ă  la toute fin de Seven “Ernest Hemingway a un jour Ă©crit “Le monde est un bel endroit qui mĂ©rite que l’on se batte pour lui. Je suis d’accord avec la derniĂšre partie de la phrase.”, Michel Leclerc oppose en substance un “Les gens sont beaux et mĂ©ritent que l’on croit en eux”, comme une priĂšre adressĂ©e aux politiciens d’arrĂȘter de prendre les Français pour des cons et au peuple d’aller au-delĂ  des diffĂ©rences et incomprĂ©hensions qui le dĂ©chirent. Qui n’aurait pas envie de le rejoindre ?

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faites l amour pas la guerre dofus