Arthuret Adèle habitent au bord d'une forêt par ordinaire, peuplée de personnages fabuleux Ils se passionnent pour un livre qui les emmène dans le monde mystérieux des contes, où ils devront retrouver , au fond de la forêt, sans se
Si la Franche-Comté est aujourd’hui couverte à plus de 40 % de résineux et de feuillus en tout genre, on sait de manière certaine que ce taux était largement inférieur entre la fin du Moyen-Âge et le XVIIIe siècle. Ici comme ailleurs, la déforestation devient massive à partir du XVe siècle pour répondre à la fois aux besoins en énergie et en matériau de construction. Il ne faut pas oublier que la région est riche d’une tradition industrielle pluriséculaire, rappelle Paul Delsalle, historien à l’université de Franche-Comté, et que dès le Moyen-Âge, les usines comptent parfois jusqu’à deux ou trois cents ouvriers ! » Les salines disséminées sur tout le territoire en sont des exemples. Avec près de mille ouvriers au XVIIe siècle, celle de Salins-les-Bains 39 est sans conteste la plus importante. Trois mille cinq cents hommes s’emploient à la fournir en bois régulièrement ! L’exploitation de la forêt est soumise à des contraintes et des règles précises, cela des siècles avant le rattachement du Comté au royaume de France en 1678 et l’adoption des règles édictées par Colbert en matière de gestion forestière. Certaines essences étaient réservées à l’industrie, et le droit des habitants se limitait en général au mort bois » comprenant tilleul, noisetier et charme. Il était interdit de se servir en fruitiers, qui, outre les pommiers, poiriers, pruniers et cerisiers qui abondaient en forêt, comptaient aussi le chêne et le hêtre. Les dossiers de justice fourmillent de condamnations comme celle, au XVIe siècle, de ce Bisontin de retour de Chailluz, arrêté porte de Battant avec un chariot chargé de branches de cerisier. Mais est-ce que nous ne surestimons pas la présence de ces variétés du fait qu’elles sont régulièrement citées dans les archives ? », se demande Paul Delsalle, qui voit d’un bon œil l’apport d’autres disciplines pour compléter les sources documentaires. La forêt, objet de convoitises La difficulté à établir de façon précise des limites de propriété à l’intérieur des forêts n’est pas sans générer des tensions qui parfois tournent au pugilat. La forêt de Chailluz n’échappe pas à la règle et les Bisontins du XVIe siècle sont à couteaux tirés avec les habitants de Tallenay, de Chalezeule ou encore de Chatillon-le-Duc dans la défense de leurs lopins communaux. Une réalité d’autant plus criante que l’exploitation de la forêt est capitale à cette époque. Les habitants de Tallenay plantent même du Gamay sur les coteaux sylvestres en 1609. Mais la vigne s’avère difficile à entretenir, le vin de piètre qualité, et devant une production qu’il juge excessive, le Parlement de Dole ordonne l’arrachage des ceps. Le vin de Chailluz ne sera plus conservé que dans des pages d’archives… Céline Bouvresse est enseignante en histoire et travaille régulièrement sur les forêts comtoises au travers de travaux de recherche universitaires. Au XVIe siècle, les limites étaient fixées grâce à des points de repères naturels comme la crête d’une colline, ou d’autres plus discutables car potentiellement changeants le tracé d’un chemin, la pose d’une borne en pierre ou la gravure d’un emblème sur un arbre. Les descriptions n’étaient qu’orales et on apprenait aux enfants à reconnaître les lieux. Il n’est pas rare que les dossiers de justice s’appuient sur les témoignages des anciens du village faisant appel à leurs souvenirs d’enfance pour servir de preuve. » Il faudra attendre le début du XVIIIe siècle pour que les premiers plans apparaissent et limitent les conflits en même temps que les propriétés. Archives et vestiges Charbonnière en forêt de Chaux – Le bois était empilé en meule selon une géométrie étudiée, puis recouvert de terre de façon à garantir une combustion à l’étouffée ». Le feu était surveillé jour et nuit. Une charbonnière atteignait en moyenne six mètres de diamètre et deux mètres de hauteur, et représentait cinq à six stères de bois. Les travaux d’Aurore Dupin menés en forêt de Chailluz sont de cet acabit. Doctorante au laboratoire Chrono-environnement et rattachée à la MSHE où elle prépare une thèse en archéologie, la jeune chercheuse est spécialiste en anthracologie, l’étude des charbons de bois. Chailluz s’avère pour elle un excellent terrain d’investigation depuis que la technologie LIDAR télédétection par laser aéroporté a révélé les traces d’un millier de charbonnières, dédiées précisément à la fabrication du charbon, dont les résidus permettront d’identifier les essences d’origine. De nombreuses informations nous proviennent de la forêt de Chaux, où l’on perpétue encore la tradition du travail des charbonniers, explique Aurore Dupin. Pour la forêt de Chailluz, il n’existe plus de mémoire, peu de documents et pas de vestiges d’habitations qui toutes étaient construites en matériaux périssables. » Les méthodes scientifiques aident à pallier ce déficit. La susceptibilité magnétique confirme dans un premier temps les relevés du LIDAR. Elle certifie que l’argile du sol a subi des températures extrêmes. Lorsque l’on chauffe fortement de l’argile, les minéraux qui la composent s’organisent d’une manière particulière, guidés par le champ magnétique terrestre. » La datation au carbone 14 atteste ensuite l’existence de la majeure partie des vestiges entre le XVIIe et le XIXe siècles. À partir d’infimes résidus, le microscope optique à réflexion est capable de déterminer l’essence du bois grâce à des caractéristiques anatomiques que le charbon présente sur trois faces. Paul Delsalle aura peut-être dans les mois qui viennent des réponses quant à la présence des fruitiers en forêt sur laquelle il s’interroge… Le fauteuil n° 39 à l’Académie Fraîchement élu par l’Académie des sciences, belles lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté, Paul Delsalle vient de prendre place dans le Cénacle de la prestigieuse institution, où plane encore le souvenir de Victor Hugo, de Charles Nodier et de Lucien Febvre. Il est l’un des seuls membres universitaires en activité de l’Académie. Historiens, médecins, économistes, juristes, écrivains… depuis 1752, les esprits éclairés se succèdent aux fauteuils pour former une assemblée permanente de quarante membres. L’Académie de Besançon revendique la spécificité d’être en prise avec le concret. N’a-t-elle pas couronné Parmentier lors d’un concours, en 1772, pour la confection de pain à base de pomme de terre afin de lutter contre la famine ? Protectrice de l’université, l’Académie a aussi encouragé la création de l’école d’horlogerie en 1864.
Ilétait fort petit, et quand il vint au monde, il n'était guère plus gros que le pouce, ce qui fit que l'on l'appela le petit Poucet. Ce pauvre enfant était le souffre-douleur de la maison, et on lui donnait toujours le tort. Cependant il était le plus fin, et le plus avisé de tous ses frères, et s'il parlait peu, il écoutait beaucoup.Le voyage d'Emmanuelle Grundmann et de Cyril Ruoso chez les pygmées Baka, un peuple de chasseurs-cueilleurs au sud-est du Cameroun, pour témoigner d'une... Lire la suite 15,00 € Neuf Définitivement indisponible Le voyage d'Emmanuelle Grundmann et de Cyril Ruoso chez les pygmées Baka, un peuple de chasseurs-cueilleurs au sud-est du Cameroun, pour témoigner d'une culture dont le sort est intimement lié à celui de la forêt, pour comprendre le rôle essentiel de ce milieu à l'échelle de la planète, et pour sensibiliser le lecteur sur la gestion raisonnée des forêts et sur leur sauvegarde. Car " la forêt est mère de la vie. La sauver, c'est nous sauver nous-mêmes ". Date de parution 13/03/2009 Editeur ISBN 978-2-215-05586-0 EAN 9782215055860 Présentation Broché Nb. de pages 69 pages Poids Kg Dimensions 19,5 cm × 26,0 cm × 0,9 cm Synopsis IL ÉTAIT UNE FORÊT propose un voyage inédit en forêt, un voyage dans la vie elle-même. Depuis des années, Luc Jacquet filme la nature et le monde animalier, pour émouvoir et émerveiller les spectateurs à travers des histoires uniques et passionnantes. Sa rencontre avec le botaniste Francis Hallé a donné naissance à ce film 17 juin De nuit Spectacles et œuvres artistiques Description de l'événement La forêt est enchantée. Elle a mille apparences et se métamorphose sans en avoir l’air. La forêt a une histoire. Il y a 10 000 ans, le niveau des mers a monté de 120 mètres, la forêt a été totalement bouleversée et la grande forêt vierge de France a disparu… la rendant aujourd’hui insaisissable. Lecture accompagnée par une contrebasse, à l’écodomaine du Chemin de Traverse. Réservation obligatoire auprès de evenements ou 06 74 23 30 91 Rendez-vous à la maison de la charbonnière, Auberive 52160 Spectacle par la compagnie Préface d’après l’ouvrage de Stéphane Durand 20 000 ans, ou la grande histoire de la nature ». Quand Où Parc national de forêts, Rue Anatole Gabeur, Arc-en-Barrois, France Arc-en-Barrois, 52210 + Google Maps Au sujet de la forêt Les forêts sont la raison d’être du Parc national de forêts . Elles occupent 53% du territoire plus de 120 000 hectares, dont 54 000 hectares en cœur et sont constituées de 89% de feuillus hêtre, chênes, charme et aussi érables, merisier, tilleuls, ... et de 11% de résineux épicéa, pin sylvestre, pin noir, .... Ces forêts sont essentiellement composées d’écosystèmes typiques des forêts de plaine sur plateaux calcaires. Du fait de leur histoire parfois différente, de leur situation, leur exposition, leur altitude, des sols, des micro-climats, de leur maturité, leur gestion passée ou actuelle, leur composition…, elles présentent une grande variété d’aspects et abritent une biodiversité exceptionnelle. Par exemple, on peut dénombrer jusqu’à 15 espèces d’arbres différentes par hectare, ce qui inscrit ces forêts parmi les forêts de plaine les plus diversifiées de France. Son passé De vastes forêts, des sources et des rivières, des paysages préservés, des activités économiques liées étroitement aux ressources locales… Ces particularités sont les atouts majeurs du territoire et fondent son caractère. Et, loin des idées qui pourraient être reçues, la création du Parc national de forêts ne consiste pas en la mise sous cloche de territoires ruraux ! En effet, le territoire préservé du Parc national a été, très tôt et en grande partie, occupé et façonné par l’humain au cœur des forêts de Haute-Marne et de Côte d’Or. Il dispose d’atouts exceptionnels, tant pour ses patrimoines naturels que pour ses richesses et potentialités culturelles, économiques et sociales. Témoin privilégié des liens étroits entre l'humain et la nature depuis le Néolithique, la forêt recèle et protège de nombreux vestiges archéologiques et conserve l'empreinte du travail des moines au Moyen-âge, de l'exploitation agricole, forestière, hydraulique ou métallurgique à différentes époques. Ainsi, l’originalité du Parc national de forêts réside dans la présence forte et durable de l'humain et de ses activités sur l'ensemble de son territoire, centrées sur l’utilisation des ressources naturelles, la forêt et le bois, l’agriculture, la pierre. Les villages, en traversant les siècles, sont relativement préservés et ont conservé leur caractère authentique. On peut encore y lire leurs usages sociaux et économiques premiers, lieux de vie, travail agricole, viticole, métallurgique… Chacun d’entre eux possède également une église, un cimetière, un lavoir, des croix… témoignages discrets de la vie quotidienne d’hier et d’aujourd’hui. La métallurgie laisse, quant à elle, la présence de grandes bâtisses des maîtres de feux et maîtres de forges. Son présent Les forêts, majoritairement feuillues, du 11ème parc national français, sont représentatives des plateaux calcaires du nord-est de la France. Au carrefour des influences climatiques continentale et océanique, subissant des entrées méditerranéennes, elles comptent l’une des plus importantes diversités d’essences d'arbres par hectare de France jusqu’à plus de 15, le hêtre étant la plus courante. Par ailleurs, du fait de leur ancienneté nos forêts abritent des espèces sensibles, ailleurs rares, et qui ont bénéficié ici de leur couvert continu. A leurs côtés, se présentent de nombreux milieux naturels, marais tufeux, pelouses calcaires, prairies, riches en espèces végétales rares comme le Sabot de Vénus. Si les populations de cerfs, chevreuils et sangliers sont très abondantes, on rencontre également des espèces remarquables comme le chat sauvage ou la cigogne noire, emblème du Parc national de forêts. L'eau est également très présente avec 694 kilomètres de cours d'eau, de nombreuses sources et zones humides. Afin de préserver le caractère du Parc national de forêts, une zone représentative des caractéristiques du territoire appelée cœur est soumise à une réglementation particulière qui encadre certaines activités afin de s’assurer de leur compatibilité avec la préservation du patrimoine naturel, culturel et paysager. Le cœur du Parc national de forêts totalise 56 614 ha et s’étend sur 60 communes. Il est à 95% forestier, constitué en grande partie de forêts publiques domaniales ou communales. La création de la Réserve intégrale du Parc national de forêts a été officialisée par décret publié au Journal Officiel du 10 Décembre 2021. D’une superficie de 3087 hectares, notre Réserve intégrale forestière participe à l’objectif de 10% du territoire sous protection forte inscrit dans la stratégie nationale Aires protégées. Elle contribue ainsi à la représentativité des différents enjeux écologiques. La création d’une Réserve intégrale au coeur du Parc national de forêts va permettre l’observation à long terme des changements globaux liés notamment au changement climatique. Ce territoire constituera un espace de référence à l’échelle européenne et internationale qui sera directement géré par le Parc en collaboration étroite avec l’Office national des Forêts, dans le cadre des missions mutualisées établies entre nos deux structures surveillance, connaissance et accueil du public. La réglementation spéciale qui s’applique à une Réserve intégrale, plus restrictive que la réglementation générale du coeur du Parc, est établie pour limiter durablement l’action de l’homme sur les écosystèmes, permettant ici l’observation scientifique de forêts en libre évolution. Son futur Le Parc national de forêts est fondé sur des bases solides qui ont demandé 10 années de préparation. Une démarche complexe quand il s’agit à la fois de protéger et valoriser, sur le long terme, des écosystèmes et des richesses culturelles emblématiques à l’échelle d’un pays, de répondre à de grands enjeux planétaires actuels et de prendre en compte les préoccupations des habitants et des acteurs locaux, fortement concernés par le devenir de leur territoire. Pour atteindre ces objectifs, un projet territorial a été coconstruit et la charte du Parc national de forêts écrite. L’élaboration de cette charte, qui fixe une trajectoire pour les 15 années à venir s’est inscrite dans une démarche de concertation associant les différents acteurs du projet de parc national. Elle permet d’engager un contrat entre le territoire d’une part, représenté par ses habitants, les élus, les associations et les opérateurs économiques, et l'Etat via le Parc national d’autre part. Pour les communes, mais aussi pour les entreprises et les humains qui agissent sur leur territoire, adhérer à ce projet collectif, revient à s'engager dans une démarche de cohérence dans la durée. La libre adhésion de chaque commune à la charte permet au Parc national de se constituer par agrégation des territoires autour du cœur, formant ainsi l'aire d’adhésion » précédemment évoquée. Pour le cœur du Parc national de forêts, elle définit un projet de préservation des patrimoines naturel, culturel et paysager, et précise les modalités d’application de la réglementation qui s’y applique. Pour le cœur et l’aire d’adhésion, elle définit un projet de développement durable, et indique les moyens de les mettre en œuvre. Le Parc national a pour ambition de concilier la préservation de patrimoines exceptionnels et le développement économique, social et culturel de son territoire pour la plus grande fierté de ceux qui contribuent à le faire vivre ! Nom Forêt du Parc National de Forêts Adresse Parc national de forêts, Rue Anatole Gabeur, Arc-en-Barrois, France Partenaires Faire aussi uDQZVK1. 113 199 497 212 108 306 342 340 173